La narratrice, une femme noire, croise dans un aéroport un homme blanc, en boubou, qui lui raconte son histoire. Amédée Jonas Dieusérail, surnommé Dieu, est éditeur, travaille entre la France et l'Afrique et sa vie est une longue suite d'évènements : tour à tour coopérant, prêtre, homme d'affaires, éditeur, son existence tourne autour des femmes qu'il a connues.

Le parcours de Miriam Makeba ou comment cette femme, venue des ghettos d'Afrique du Sud, est devenue par son chant une ambassadrice des droits humains.

L'auteure ivoirienne évoque dans ce recueil de poèmes la politique, les armes, la parole, les larmes, etc. dans des textes construits comme des récits jouant sur le contraste entre les mots et le monde. Electre 2014

Que faire lorsqu'on a connu la guerre et l'exil, un « premier départ / en pays étranger », puis d'autres guerres, d'autres départs ' Que dire à ces « vies précaires [...], fauchées pour rien », ces « visages de femmes / enveloppés d'un voile de contraintes » ' Comment lutter contre barbares et fous de Dieu ' Où trouver la force de sonder les abysses de la mémoire négrière ' Quelle prière offrir au corps de l'enfant mort, ce « visage de l'innocence » échoué sur une plage ' La réponse à ces questions tient en une phrase prononcée dès le premier des sept poèmes du recueil de Tanella Boni : « Tu n'as pas d'autres armes que les mots ». Et l'auteure de nous rappeler que les mots aiment le dialogue, la tolérance et la paix ; que la poésie possède la capacité, rare, de réenchanter la vie. L'éditeur que je suis n'a pas d'autre certitude, mais c'est assez pour espérer.

Les femmes d'Afrique, victimes d'une domination masculine omniprésente, prennent de plus en plus la parole, s'organisent et s'entraident. Tanella Bono offre ici un tableau contrasté de ces femmes, dans une mosaïque de situations multiples.

Fabien, gardien d'immeuble sans histoire, est assassiné au pied du bâtiment où il travaillait. Sa mort semble liée à l'arrivée du Bateau bleu dans le port d'Abidjan, un navire contenant des tonnes de déchets toxiques dans ses cuves. Un récit inspiré de ce scandale écologique survenu en Côte d'Ivoire en 2006. ©Electre 2023

En Côte d'Ivoire, la narratrice est en bute aux tracasseries de la police parallèle et de son chef Arsène K. qui l'assigne à résidence durant 9 mois. C'est l'occasion pour elle de réfléchir sur le cours de sa vie et de se remémorer les grandes figures des femmes de sa famille. Celui de sa mère en particulier qui endura le pire de la part de son père. Une satire de la société ivoirienne. (Electre)

Rencontre poétique d'un dromadaire et d'un enfant.

On l'appelait, en swahili, Mama Miti, la mère des arbres. Mama Miti, c'était Wangari Muta Maathaï. Elle fut professeur d'université, femme politique et militante écologiste au Kenya, son pays natal. Elle passa sa vie à protéger les ressources naturelles pour éloigner la sécheresse et la faim.