Un album qui n'a rien perdu de sa modernité ni de la grande qualité de l'illustration. Une note de l'éditeur actuel situe le projet d'un éditeur italien des années 70 d'offrir aux enfants des albums illustrés présentant le problème du sexisme qui soient aussi un outil de dialogue avec parents et enseignants. La collection Du côté des petites filles mettait l'accent sur des conditionnements qui n'ont pas complètement disparu. Au pays des éléphants, les éléphantes sont enfermées dans un enclos et nourries avec des pivoines et des anémones pour devenir de belles éléphantes à la peau rose. Mais Paquerette s'y refuse et entraîne ses compagnes à l'indépendance. (Livres jeunes aujourd'hui)

Les bonobées en ont assez de l'exploitation dont elles font l'objet, alors elles quittent le village laissant les hommes à leur paresse. Histoire féministe et humoristique.

Les bonobos passaient leur temps à manger et à bavarder dans les palétuviers qu'ils partageaient avec les bonobées chargées, elles, d'élever leurs petits et de cueillir des fruits pour le repas de tous. Lassées par la monotonie de leur vie, les bonobées, leurs petits bonobins sous le bras, s'en sont allées ailleurs goûter une vie plus douce...

Dans leur nid douillet, les Radeville coulent une vie sans imprévu. Lorsqu'il rentre, monsieur Radeville exige ses pantoufles, un calme absolu et un dîner succulent, en récompense d'une journée de travail qu'il estime bien remplie. Sidonie Radeville satisfait docilement à ses exigences, quand un véritable déluge dévaste leur logis. Avec sang-froid, elle sauve ses huits enfants et improvise vite fait une maison dans le tiroir d'une commode. Tandis que monsieur Radeville regrette le confort et la tranquilité perdus et, surtout, ses bons petits plats, Sidonie, elle, apprécie les jeux et les promenades avec ses enfants et se découvre un talent insoupçonné pour le chant et la musique. (Quatrième de couverture)

Au pays des éléphants, dans une tribu où les petites éléphantes mangent des fleurs roses pour avoir les yeux brillants et la peau aussi rose que celle de leur maman, la peau de la petite Pâquerette reste grise. Electre 2014

Au pays des éléphants existe une tribu où les petites éléphantes doivent manger des fleurs roses pour avoir les yeux brillants et la peau aussi rose tendre que celle de leur maman. Enfermées dans leur enclos, elles regardent leurs frères et leurs cousins jouer en toute liberté. Mais Pâquerette est la seule à ne pas rosir.