Maladie neurodégénérative évolutive d'étiologie inconnue, la maladie de Parkinson se caractérise essentiellement par des troubles moteurs. Aux stades évolués, d'autres apparaissent : parole, déglutition, sudation, génito-sphinctérien, etc., mais aussi cognitifs et psychiques. Le retentissement est fort, tant sur le plan social qu'en termes d'autonomie. La prise en charge est spécialisée et pluriprofessionnelle.

Une approche cognitive et psychologique est indispensable pour rendre compte de l'ensemble des phénomènes pouvant être observés dans le quotidien des patients porteurs de la maladie de Parkinson. Fournir au malade et aux aidants des réponses claires et concrètes pour mieux appréhender l'avenir au quotidien nécessite de repérer les symptômes non moteurs associés à la maladie : troubles cognitifs, psychologiques et comportementaux.

La sclérose latérale amyotrophique est une maladie neurodégénérative grave liée à l'atteinte des neurones moteurs centraux (cortex cérébral) et périphériques (corne antérieure de la moelle épinière et noyaux moteurs du bulbe). L'évolution clinique est marquée par des paralysies extensives conduisant au décès, le plus fréquemment par insuffisance respiratoire. Des soins infirmiers spécifiques à chaque étape de la maladie sont nécessaires.

La prise en charge physique, mentale et sociale des personnes affectées par la maladie d'Alzheimer est un enjeu de santé publique majeur. Avec la prise en compte des troubles neurologiques évolutifs et de leurs conséquences, la dimension personnelle et psychologique de chaque malade doit imprégner les soins qui lui sont portés pendant toute l'évolution de la pathologie.

Partie de Chine en novembre 2019, la vague infectieuse due au nouveau coronavirus Sars-CoV-2 déferle sur la planète par le vecteur des contacts humains et des déplacements rapides, massifs et mondialisés. Les soignants dans leur diversité luttent sans relâche contre cet ennemi mortel, invisible mais bien réel, le Covid-19. La population, de plus en plus inquète, attend d'eux qu'ils la protègent de la maladie et de la mort. Perçus par le plus grand nombre comme un rempart contre la pandémie, les soignants sont soutenus et héroïsés.

A l'opposé de l'objectif recherché par les personnes orthorexiques, l'orthorexie finit par altérer plus ou moins gravement la santé. Pour ces sujets, souvent mangeurs asociaux à la recherche de l'aliment parfait, cette obsession à se nourrir sainement devient malsaine. Entre psychopathologie et certaines incitations alimentaires modernes, ce trouble encore mal connu doit être dépisté, évalué et pris en charge afin de prévenir ses conséquences délétères.

Longtemps réduite aux questions de santé sexuelle et de santé reproductive (virus d'immunodéficience humaine et procréation médicalement assistée notamment), celle de la santé des lesbiennes-gays-bisexuels-transgenres (LGBT) s'est depuis peu déportée sur d'autres thématiques permettant de rendre compte du rapport qu'entretiennent les LGBT aux soins. Une récente étude tente de qualifier et de quantifier les craintes, les évitements, les stratégies et les représentations que les LGBT ont des soins, des instances de soins et des soignants qu'ils et elles rencontrent.

Si des passages à l'acte meurtrier de sujets connus pour leur schizophrénie paranoïde interviennent souvent après un élément déclenchant, savoir repérer les indicateurs psychopathologiques ou de dangerosité, entendre et travailler sur les délires de persécution ou de préjudice permettraient de mieux prendre en compte leur souffrance et d'empêcher certains drames. Les quelques cas présentés ici et les pistes de stratégies thérapeutiques visant ces distorsions cognitives à l'oeuvre en font la démonstration.