La naissance d'une conscience qui offre une mise en scène visionnaire et terrifiante du totalitarisme. Publié en France en 1940. Electre 2015

Dans une société contrôlée par un Etat mondial liberticide, le chimiste Léo Kall met au point un sérum de vérité. Une découverte lourde de conséquences pour lui-même et pour ses concitoyens. Publiée en France en 1940, cette dystopie montre la naissance d'une conscience et offre une mise en scène visionnaire et terrifiante du totalitarisme. ©Electre 2018

Dans une société où la surveillance de tous, sous l'œil vigilant de la police, est l'affaire de chacun, le chimiste Leo Kall met au point un sérum de vérité qui offre à l'État Mondial l'outil de contrôle total qui lui manquait. En privant l'individu de son dernier jardin secret, la kallocaïne permet de débusquer les rêves de liberté que continuent d'entretenir de rares citoyens. Elle permettra également à son inventeur de surmonter, au prix d'un viol psychique, une crise personnelle qui lui fera remettre en cause nombre de ses certitudes. Et si le rêve des derniers résistants, une mystérieuse cité fondée sur la confiance, n'en était pas un ? Kallocaïne est le chaînon manquant entre Fahrenheit 451, Le meilleur des mondes et 1984. Dès 1940, la dystopie visionnaire de Karin Boye interroge les limites, s'il y en a, du contrôle que peut exercer un État totalitaire sur ses citoyens.