Premier des trois grands dialogues métaphysiques de ce philosophe italien du XVIe siècle, qui en termes philosophiques la question de l'infinité du monde. Défenseur de la théorie copernicienne, accusé d'hérésie, il est mort dans les flammes, brûlé vif.

Traité publié à Londres en 1584, dans lequel G. Bruno inaugure le débat sur l'infini des mondes, ouvrant en cela la voie à Kepler et Newton, et expose ses thèses sur l'infinité de l'Univers, attaquant les positions prises par Aristote dans le Traité du Soleil.

Témoigne du profond intérêt du philosophe de la Renaissance pour l'alchimie : pour lui la magie est un moyen d'interpréter la nature qui, dans l'infinie diversité de ses formes, est un témoignage du divin. Cette question est un axe central de la pensée de Bruno : à travers ces opérations mystérieuses, il interroge la nature dans ce qu'elle a de plus essentiel, pour saisir le mystère de l'homme.