Le recueil indispensable aux fans de Michael Connelly : une compilation de ses articles (1984 – 1992) en tant que chroniqueur judiciaire, ou la naissance d'un auteur. Huit ans d'enquêtes pour le South Florida Sun-Sentinel et le Los Angeles Times avant de se lancer dans l'écriture de son premier roman, Les Égouts de Los Angeles : tel est l'apprentissage rigoureux d'un Michael Connelly qui n'écrit jamais rien sans avoir tout vérifié auprès des juges, des flics, des procureurs et des avocats de la défense.Crimes crapuleux liés à la drogue, rackets, enlèvements, hold-up, agressions à main armée, rien n'est laissé de côté dans cette sélection d'articles où le sordide côtoie la corruption et le racisme (affaire Rodney King). Mais ce qui frappe avant tout, c'est l'immense empathie pour les victimes et leurs proches, celle que l'on retrouvera chez Harry Bosch. Connelly décrit au-delà du style journalistique. Il narre des trajectoires, il raconte déjà des histoires.Avec ces chroniques, c'est à la naissance de l'immense écrivain de romans policiers que l'on assiste. 

Viktor Palmgren, un grand industriel, est abattu dans le luxueux restaurant de l'hôtel Savoy. Le tueur prend la fuite. Palmgren a bâti une partie de sa fortune sur la vente d'armes, le meurtre politique est donc mis en avant. Les enquêteurs examinent la vie du défunt et de ses proches et mettent à jour les ambitions et mobiles éventuels des uns et des autres.