A partir de cas traités par les journalistes tels que le Moyen-Orient, les photos choquantes, les affaires de moeurs, D. Cornu, médiateur de presse, s'interroge sur le malaise qui existe entre le public qui critique les médias (sensationnalisme, scandales, etc.) et la légitimité du journalisme.

Personne ne semble en douter: l'influence des médias est écrasante. Mais du côté des journalistes, on se montre volontiers sceptique. Tant de causes que l'on a cherché à défendre et qui ont tourné court ! A l'examen, la question ne se satisfait pas de réponses à l'emporte-pièce. Le pouvoir des médias suscite des convictions fortes, et contradictoires. Cet essai est donc animé d'une double ambition: tenter de découvrir dans l'histoire des idées les principaux jalons qui les expliqueraient. Et, puisque le débat n'est pas clos, instiller, face au foisonnement même de ces idées, un doute salubre.