C'est le grand chef-d'oeuvre de la musique symphonique russe du XIXe siècle, incontournable à toute discothèque classique digne de ce nom. A quelques 250 kilomètres de l'Opéra de Perm, en Sibérie, où Teodor Currentzis est directeur, se trouve la ville natale de Tchaïkovsky, Votkinsk. Le chef est lui aussi un grand admirateur du musicien russe et dirige régulièrement sa musique avec grand succès un peu partout en Europe. On retrouve donc, après le Concerto pour violon du même auteur qu'il a publié il y a un an avec Patrizia Kopatchinskaja en soliste, le grand chef grec Teodor Currentzis. Son dernier concert, à la Basilique Saint-Denis, dans le cadre du Festival de Saint-Denis (Bach Bério) a reçu un immense succès. (Electre)

Teodor Currentzis est sans conteste aujourd'hui le chef d'orchestre le plus recherché et atypique dans le monde de la musique classique avec son orchestre, le MusicAeterna. Après son dernier enregistrement consacré à la 6ème Symphonie de Tchaïkovski ayant remporté les plus hautes distinctions décernées par les médias classique du monde entier, il a choisi d'enregistrer Mahler pour la première fois, en y gravant sa 6ème Symphonie. Un enregistrement captivant qui deviendra comme les précédents une référence, et sa sortie un évènement. (Electre)

A l'occasion du 250e anniversaire de Ludwig van Beethoven, Sony Classical présente la très attendue Symphonie NÊ7 de Beethoven par Teodor Currentzis et musicAeterna, faisant suite à leur enregistrement de la 5e. Enregistrés au Konzerthaus de Vienne en août 2018, ces deux albums sont la contribution de ces immenses musiciens basés en Russie aux célébrations du 250e anniversaire du compositeur. La production promet d'être aussi notable et admirable que celle de leur Symphonie NÊ5, sortie en avril 2020, et que le journal allemand Die Welt avait qualifiée de "Cinquième pour le 21e siècle", alors que le journal britannique The Times l'avait définie comme "l'un de ces récits incendiaires qui fait sauter l'écorce de la familiarité pour soulever à nouveau la force révolutionnaire au coeur de cette partition maîtresse". Pour Currentzis, la Septième possède "la plus remarquable structure jamais réalisée dans une symphonie". Il compare sa perfection structurelle à celle du classique athénien, zénith de l'architecture classique où chaque proportion et chaque détail sont mis au service d'une beauté spirituelle honorant la protectrice de la cité, la déesse Athéna.