Elli, brutalisée par son mari, s'enfuit et se réfugie chez une amie avec laquelle elle met au point une vengeance. Récit inspiré d'un procès qui défraya la chronique dans les années 1920.

Ce texte s'interroge sur les moyens de survivre dans un monde où l'inhumanité triomphe, sans être tenté par la fuite et le cynisme. Le roman révèle le goût des chemins de traverse, de la légèreté et une liberté totale d'invention. Son auteur a fui l'Allemagne en 1933, son chef-d'oeuvre, Berlin Alexanderplatz ayant fini dans les autodafés nazis.

Le livre s'ouvre sur Berlin qui se réveille pour compter ses morts au lendemain de la fusillade du 6 novembre 1918. Entre fiction et histoire, l'auteur analyse avec acuité le drame qui se joue à Berlin et celui des négociations de Versailles, où se noue l'avenir de l'Europe.

Ce compte rendu de voyage retrace le périple de l'écrivain en Europe de l'Est en septembre et novembre 1924. Alors que le nazisme monte en Allemagne, Döblin, d'origine juive mais non pratiquant, se rend dans le plus grand foyer du judaïsme en Europe afin de mieux comprendre sa judéité. Il examine également les conditions politiques et sociales du pays, les relations entre minorités ethniques, etc.

Paru en pleine Grande Guerre, premier grand roman d'Alfred Doblin (1878-1957), Wang Lun s'empare d'un événement de l'histoire chinoise du XVIIIe siècle : un soulèvement des pauvres contre l'oppression. Accompagnant la grandeur et la décadence d'un fils de pêcheur devenu l'instrument d'une immense révolte populaire, il tourne autour d'une question : est-il fatal que les faibles se servent des armes des forts et s'enferment à leur tour dans la sphère du pouvoir et de la violence ?