Recueil de nouvelles où la parodie de la société côtoie le fantastique.

Les douze premiers textes se centrent sur des artistes réels (écrivains, plasticiens, créateurs, musiciens), dont l'univers et la manière sont revisités sur le mode fictionnel. Au fil des récits transparaît une remise en question de l'identité de ces artistes, tout comme de la propriété de leurs productions respectives. L'auteur en vient à s'interroger sur sa propre personnalité, le dernier texte.

Infinity City est une ville immémoriale préservée comme par magie des conflits permanents et des désastres climatiques qui sévissent dans le reste du monde. Là-bas coexistent vices et espoirs mâtinés d'illusions. La vie s'écoule comme si de rien n'était, même s'il s'y joue annuellement une vaste comédie ayant pour nom Fin de l'Histoire... (Electre)

Ces huit nouvelles teintées de fantastique évoquent la passion dévorante pour des femmes à la fois uniques et finalement interchangeables. Elles illustrent une confusion totale entre possession de l'autre et dépossession de soi pour mettre en scène des fantasmes d'amour et de mort, ainsi que la mégalomanie et la perversité des héros.

L'auteur évoque son pays, la Belgique, et sa "belgitude" à travers une douzaine de nouvelles sur des destins individuels. ©Electre 2017

Un recueil de huit récits, en ouverture duquel la styliste Anna Winfall choisit de s'offrir un intermède sensuel avec le dénommé Stany : un toy-boy sur mesure, à la mesure de son désir. Même si le vaste jeu de feintes et simulacres qui va se déployer risque de conduire à tout, sauf à un happy end...(4e de couv.)

Dartevelle a adoré les "pulps" de SF dessinés des années 50 comme les "Météor". Il en a d'ailleurs fait son sujet de mémoire de fin d'étude. C'est cette ambiance nostalgique qui baigne son nouveau roman. Le professeur Anton Dexter se change les idées sur Vertor. C'est la nouvelle destination des vacanciers de luxe. C'est aussi la planète aux idiots. Et les idiots, ce sont les indigènes, les Noks, qui font tout pour vous faire plaisir. Sujet, semble-t-il anodin? Mais non! Comme d'habitude, l'auteur pervertit les données pour faire de ces vacances la descente aux enfers du respectable professeur. Avec son écriture distante et son absence apparente d'état d'âme Dartevelle entraîne son héros et son lecteur dans un tourbillon torride et nauséabond, jusqu'à faire honte au Pr Dexter et au lecteur de leurs vacances chez les "bons sauvages" (Le Soir. JCV)

Dans un état second, le jeune Marcus et son robot Réginald se sont lancés dans une aventure digne de Sus à la Terre, leur feuilleton préféré. Pourtant, leur évasion dans la fiction dérape, et celui qui se dit le héros doit bientôt affronter, comme en un labyrinthe, l'enfilade des trompe-l'oeil qui dissimulent le fameux Océan Noir : là où tout se perd, et rien ne se crée... (4e de couverture)