Allant à l'encontre des clichés, l'auteur décrit une personne contrôlant parfaitement son destin. En 1775, notamment, lors de l'année du sacre, Marie-Antoinette doit faire face à la propagande qui l'associe à une figure noire, dans les textes, les chansons ou les caricatures.

Spécialiste de l'iconographie de propagande, l'auteure démêle les multiples représentations, caricatures et rumeurs à visée idéologique qui recouvrent le souvenir de Marie-Antoinette. Elle décrit l'évolution de l'image de la reine qui, symbole de la monarchie sous la Révolution, pâtit d'une mauvaise réputation jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, avant de devenir une icône attachante.

Ce manuel montre comment mettre à profit la recherche historique à travers l'analyse critique des sources archivistiques, en proposant des pistes pour une analyse scientifique des images, de la peinture à l'architecture. Avec 33 documents analysés et commentés. Au programme du Capes et de l'agrégation.

Dans ce recueil de lettres formant un journal de la Révolution française, Rosalie Jullien, femme des Lumières et épouse d'un député de la Drôme, inspirée par le souffle révolutionnaire, ose cette phrase, le 10 août 1792, jour de la prise des Tuileries par les Parisiens : « Jour de sang, jour de carnage, et pourtant jour de victoire qui est arrosé de nos larmes. Écoutez et frémissez. ». ©Electre 2016