Cet ouvrage initialement paru en 1978 est d'une actualité brûlante ; il met en relation deux formes de domination : celle des hommes sur les femmes et celle des humains sur la nature. À une époque où l'égalité entre les hommes et les femmes et la prise de conscience des problèmes écologiques sont de plus en plus évoquées, sa réédition prend tout son sens. L'auteure est à l'initiative de la notion d'écoféminisme qui est à la fois une philosophie, une éthique et un mouvement né de la conjonction de l'écologie et du féminisme. Il s'agit de remettre en question la notion de croissance, économique et démographique, et de dénoncer le capitalisme comme stade ultime du patriarcat. La surpopulation et l'épuisement des ressources illustrent notre croyance en la toute-puissance de l'homme, caractéristique de ce que l'auteure nomme le « système mâle ». Elle fut l'une des premières à affirmer l'urgence de sauvegarder l'environnement sous peine de disparaître. Dans ce combat universel, les femmes, fortes de leur longue expérience d'exploitation, ont un rôle déterminant à jouer.

Au XXe siècle, trois écrivains français ont subi l'opprobre pour avoir célébré des amours différentes : Violette Leduc, Nicolas Genka et Jean Sénac. Françoise d'Eaubonne, qui a côtoyé ces auteurs à Saint-Germain-des-Prés, démonte les mécanismes de la censure et fait découvrir la beauté littéraire de ces trois artistes.

Les mémoires d'une "écrivaine" mieux d'une femme passionnée comme Françoise d'Eaubonne ne peuvent être que "contre" : contre les injustices, contre la résignation, contre l'hypocrisie du monde et des hommes, mais aussi contre travestissements habituels des souvenirs...

Elles volent, elles tuent, elles éveillent les passions les plus brûlantes, sombrent dans la débauche et la perversité : le scandale au féminin dans l'Histoire à travers les sorcières, les libertines, les courtisanes, les victimes, les voleuses, les criminelles et les marginales.

Essai sur l'écoféminisme, mouvement alliant deux courants du monde moderne, l'écologie et le féminisme. L'auteure remet en question la notion de croissance économique et démographique, dénonçant le capitalisme, qu'elle rapproche du patriarcat. ©Electre 2024