Les difficultés posées par la diversité narrative et théologique des récits canoniques de la résurrection proviennent du fait que deux traditions originellement indépendantes ont été rassemblées, l'une mettant l'accent sur la présence du Christ, l'autre sur son absence.

Inquiet de la montée du syncrétisme, de l'engouement pour les religions de l'Orient et du relativisme religieux naissant, François Varillon a voulu mettre les choses au point et donner des repères. Ces conférences sur les grandes religions données au cours de l'hiver 1974-1975 apparaissent d'une étonnante actualité trente ans plus tard. Le propos de François Varillon est de montrer tout à la fois l'originalité radicale du christianisme et la valeur humaine et spirituelle des grandes religions. Il le fait de façon très directe en abordant de front dès le premier chapitre l'éternelle et toujours actuelle question: " Peut-on dire que toutes les religions se valent ? "

Si la recherche contemporaine sur le Nouveau Testament a développé la christologie, elle a porté peu d'attention à "Dieu". Tel est le constat de départ de L. W. Hurtado. Il se pose donc la question : de qui parle le Nouveau Testament quand il dit "Dieu" ? Car, si les premiers chrétiens se réclament du Dieu unique d'Israël, ils confessent aussi son Fils Jésus Christ et l'Esprit Saint qu'ils associent à "Dieu" dans le culte qu'ils lui rendent. Alors, le Dieu du Nouveau Testament est-il bien le Dieu de l'Ancien Testament ? L'accent mis sur Jésus dans le Nouveau Testament modifie-t-il le discours sur "Dieu "? Et les références à l'Esprit Saint n'affectent-elles pas la compréhension de qui est "Dieu" ? La théologie trinitaire qui

Grâce à l'archéologie, le lecteur découvre une histoire de Jérusalem parfois comprimée dans un espace très restreint à travers l'Antiquité, la Bible, le Moyen Age et l'installation du christianisme, etc.