« C'est vraiment un piège à la con, la littérature : moi, par moments, ça me flanque la nausée, je t'assure (et ce n'est pas de la littérature !). J'ai perdu toute l'année dernière à rédiger un manuscrit merdeux, du dégueulis impubliable. Le relisant, j'ai trouvé ça tellement nul que je me suis demandé si je n'étais pas en train de devenir gâteux ! [...] Oui, un piège à cons, il n'y a pas d'autres mots : tout ce mécanisme, les relations auteur/éditeur, oui, tout cela, quelle pitoyable comédie (et en plus elle se joue devant une salle vide !). On a parfois l'impression que l'écriture est le dernier refuge de ceux qui ne savent rien faire : statut pas très glorieux, il faut bien le reconnaître, surtout quand le succès n'est pas au rendez-vous, comme c'est presque toujours le cas. La dernière fois que j'ai réellement éprouvé du plaisir à écrire (une jouissance, oui, même si le mot est bien galvaudé), cela remonte à Jérôme (qui est, comme par hasard, ce que j'ai fait de mieux). Tu vois que cela ne remonte pas à hier !... Mais depuis... Oh là là !... » Lettre de Jean-Pierre Martinet à Alfred Eibel, 15 juin 1987.

Une analyse critique de l'oeuvre de l'oeuvre du cinéaste que le critique littéraire a fréquenté pendant de nombreuses années. Etude confortée par leur correspondance dont des extraits sont fournis en fin d'ouvrage. ©Electre 2017

Recueil d'aphorismes dans lesquels l'écrivain fustige les élites de son temps, journalistes, politiciens, artistes, historiens, financiers ou encore intellectuels. Il critique la psychanalyse qui n'est à ses yeux qu'une vaste plaisanterie et assure que nul ne peut changer le destin des peuples. ©Electre 2019

Si la justice a fait des progrès, les erreurs judiciaires n'ont cessé de croître. De l'Antiquité à nos jours, ce dictionnaire passe en revue plusieurs centaines d'affaires cruelles, édifiantes, diaboliques, défiant l'entendement du simple citoyen.