Jean Favier poursuivit une double carrière d'universitaire et de serviteur de l'État : professeur à la Sorbonne à 37 ans, il devint à 42 ans un des acteurs de premier plan de la politique culturelle de la France, à la tête des Archives nationales (1975-1994) qu'il modernisa largement, initiant notamment la rédaction de la loi de 1979 sur les Archives, puis à la tête de la Bibliothèque nationale de France (1994-1997), où il prépara l'ouverture du nouveau site, avant d'être nommé président de la Commission nationale française pour l'Unesco. Tenant un journal de manière continue, il rédigea au cours des dernières années de sa vie ses mémoires, qu'il intitula Les Palais de l'histoire, laissant à ses enfants le soin de décider de leur publication, ainsi que de nombreux fragments autobiographiques, que nous rassemblons ici afin de retracer le parcours de cet historien hors norme. L'ensemble livre un témoignage unique sur près d'un demi-siècle d'histoire et de politique culturelle de la France.

Le médiéviste J. Favier retrace l'histoire de la lignée des rois d'Angleterre, de Henri II à Richard III, qui régna sur un empire s'étendant de l'Ecosse aux Pyrénées. ©Electre 2019

Une étude sociologique du Paris médiéval. Avec l'apparition de la bourgeoisie au Moyen Age, la ville devient le centre intellectuel et politique du royaume. Cette nouvelle classe sociale s'adonne à des activités économiques qui lui confèrent à la fois la puissance et le prestige, ce qui participe au recul de la féodalité.

Entre le temps des foires de Champagne et les premières audaces au-delà de Gibraltar et celui des Médicis et des Fugger, le marchand médiéval s'est mué en homme d'affaires. Ses horizons se sont élargis, ses ambitions ont dépassé le monde de la marchandise, ses techniques se sont enrichies. Il a inventé le capitalisme et intégré l'économie dans la vie politique.

Jean Favier entend rétablir la vérité sur Philippe le Bel (1268-1314) dont le règne est l'un des plus déconcertants pour les historiens. Personnalité énigmatique ou roi faible à la merci de ses conseillers, il est à la tête d'un Etat fort et centralisé. Ses combats en Flandre, contre le Saint-Siège, contre les Templiers, contre la féodalité font de lui l'un des premiers souverains modernes.

Avec l'apparition de la bourgoisie au Moyen Age, la ville de Paris est devenue la tête pensante et dirigeante du royaume. Cette nouvelle classe sociale s'adonne à des activités économiques et marchandes, financières ou politiques qui lui confèrent à la fois la puissance et le prestige social. De Saint Louis à Louis XI, J. Favier montre comment les bourgeois ont participé au recul de la féodalité.

La vie de Charles de Batz de Castelmore, dit d'Artagnan, capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires à cheval de la garde du roi. Originaire du Gers, il a connu et servi Mazarin, Anne d'Autriche et Louis XIV. Il a pris part aux principales campagnes de son temps, jusqu'à sa mort au siège de Maastricht en 1673. L'auteur rend hommage à la personne derrière le héros de Dumas. ©Electre 2022

Réunit les biographies de Philippe IV le Bel et de son principal collaborateur, Enguerrand de Marigny.

La guerre de cent ans est l'une des plus tragiques de l'histoire de France. L'auteur nous fait revivre cette époque dans un livre passionnant, bien composé et très documenté en n'oubliant pas les aspects sociaux, économiques et religieux de ce siècle désastreux.

L'auteur dresse un portrait de Charlemagne, roi des Francs, des Lombards et empereur d'Occident, en replaçant le personnage dans son contexte historique et en analysant la société dont il est issu. Au-delà du mythe, il présente un homme raffiné, épris de poésie latine, lisant le grec et dont l'action fut tournée vers un seul but : l'unité politique et religieuse de l'Occident chrétien. ©Electre 2020

Une étude sociologique du Paris médiéval. Avec l'apparition de la bourgeoisie au Moyen Age, la ville devient le centre intellectuel et politique du royaume. Cette nouvelle classe sociale s'adonne à des activités économiques qui lui confèrent à la fois la puissance et le prestige, ce qui participe au recul de la féodalité. ©Electre 2023