La seconde symphonie de Mahler, intitulée "Résurrection" est l'une des compositions majeures de la période post romantique, incontournable moment symphonique d'une force tellurique en même temps que d'une spiritualité profonde et d'un questionnement existentiel sincère. Dans cette version de concert captée en Mai 2011, l'Orchestre et le Chour de la Radio Bavaroise, placés sous la direction millimétrée de Maris Jansons donnent toute sa puissance, sa science des nuances et toute la richesse de sa palette de couleurs orchestrale. Les solistes vocales exceptionnelles sont la soprano Anja Harteros et l'alto Bernarda Fink, ajoutent encore à l'incroyable clarté de l'ouvre. (Electre)

Retrouvez ici l'oratorio intégral de Caldara qui a remporté tous les suffrages tant auprès du public que de la critique. ? l'intérieur d'un cadre structurel fixe, le compositeur vénitien (un maître du genre) était parvenu à une intensité dramatique confondante. La presse a salué de façon unanime cet enregistrement devenu aujourd'hui une référence absolue, grâce à la direction inspirée de René Jacobs et aux performances vocales de solistes d'exception, demeurées aujourd'hui dans toutes les mémoires. (Electre)

ẗroitement associée au folklore des Balkans, la tradition musicale slovène recèle une branche romantique née à la confluence des Alpes et de la mer Adriatique, entre Autriche et Italie. Très attachés à leur pays d'origine (leurs parents sont slovènes), Bernarda et Marcos Fink ont sélectionné les mélodies et duos les plus représentatifs d'un style qui, au tournant du XXème siècle, marie l'exigence poétique des grands centres musicaux européens à l'expression de son identité propre.

Le Collegium Vocale Gent, le Royal Flemish Philharmonic et Philippe Herreweghe s'associent une fois encore pour proposer un monument du répertoire de musique vocale et symphonique sacrée : le Requiem, op. 89, d'Antonín Dvorak. Si cette oeuvre datant de 1890 fait partie de celles qui marquent l'entrée du compositeur dans une nouvelle phase de création musicale, dans laquelle il se reconnaît autant comme poète que comme musicien, elle nous révèle en outre la véritable nature d'un compositeur sans contrainte, n'étant probablement ni une commande, ni une composition de circonstance. Philippe Herreweghe nous offre une interprétation aussi dense et concentrée que l'exige l'écriture de cette oeuvre magistrale.

Enorme succès à sa création, Jules César fait sans conteste partie des meilleurs opéras de Händel, et même des chefs-d'oeuvre de l'opéra en général. Enregistrée en juillet 1991, cette réalisation s'est hissée depuis aux plus hauts sommets de la discographie, grâce aux prestations époustouflantes des solistes : Jennifer Larmore impériale - c'est le mot ! - dans le rôle de César, Barbara Schlick tout simplement exemplaire, Bernarda Fink bouleversante dans son rôle très cornélien de veuve du grand Pompée... Quant à la direction et aux options artistiques de René Jacobs, elles ont fait la preuve de leur efficacité dramatique depuis ce succès mémorable. (Electre)