Le cinéaste filme et analyse les maux de sociétés israélienne et palestinienne depuis plus de quarante ans. Il restitue le quotidien d'un conflit enlisé par les différentes politiques menées au Moyen-Orient, expliquant comment son cinéma rend compte des souffrances, des aspirations et des rêves des populations. ©Electre 2019

Cinéaste israélien, A. Gitai met en scène les fondements historiques et idéologiques de son pays, explorant les thèmes de l'exil et de l'utopie. A partir de trois points de vue, celui du cinéaste, de sa co-scénariste et d'un critique de cinéma, ces écrits captent les exigences artistiques et les impulsions personnelles du réalisateur. Comporte les scénarios définitifs de sept films.

Le 4 mai 1994, Arafat et Rabin signaient au Caire un accord de paix. Au cours des quatre mois qui ont précédé, Amos Gitai a tenu la chronique des événements et des réactions des Israéliens et des Palestiniens dans un film en quatre parties, chacune représentant un parcours.

Ce coffret contient 2 films : - Carmel : C'est un poème sur les gens, ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent et ce qu'ils croient vouloir, même si peu nombreuses sont les choses sur cette terre qui méritent notre intérêt. - Lullaby to My Father : Nous suivons le parcours de Munio Gitai, né en 1909 en Pologne. A l' âge de 18 ans, Munio part à Berlin rejoindre Walter Gropius, Kandinsky et Paul Klee au Bauhaus. En 1933, le Bauhaus est fermé par les nazis. Munio est emprisonné puis expulsé à Bâle. Il part alors pour Haïfa (Palestine) où il devient architecte. Electre

Une nuit, dans la zone portuaire qui longe la voie ferrée à Haifa, une ville du nord d'Israël. C'est là, entre le Mont Carmel et la Méditerranée, qu'est installé le Club, un lieu qui attire chaque soir tout ce que Haifa et sa région comptent de noctambules. 5 destins de femmes se déploient en ce lieu de dialogues et de paix.

Inspiré de la pièce d'Eugène Ionesco, le film raconte l'émergence de l'intolérance et de la pensée totalitaire à travers une série d'épisodes quotidiens qui se déroulent en Israël dans un seul bâtiment, le Shikun. Dans ce groupe hybride de personnes d'origines et de langues différentes, certains se transforment en rhinocéros, mais d'autres résistent. Une métaphore ironique de la vie dans nos sociétés contemporaines.