Ete 1914. Dans la ferme de son père,située en Angleterre, Albert grandit en compagnie de son cheval, Joey.Pendant ce temps d'immenses armées se préparent à s'affronter dans le cauchemar de la guerre. Dés lors, le destin de Joey est tracé. Vendu à l'armée anglaise, son existence ne sera plus qu'une lutte pour survivre dans l'enfer des champs de bataille.

Joseph Bédier nous raconte en prose le plus beau roman d'amour de la littérature médiévale.

Convaincu que la durée est une quatrième dimension de même nature que la longueur, la largeur et la hauteur, l'explorateur du temps construit une extraordinaire machine qui va lui permettre de se déplacer à travers les siècles.

Chocotte est une femelle de perroquet gris d'Afrique, et elle est très peureuse. C'est même le plus peureux des perroquets qui ait jamais existé. Et pourtant, un jour, prenant son courage à deux ailes, elle part à la découverte du monde pour soigner sa peur. Chocotte fera beaucoup de rencontres, certaines rassurantes, d'autres pas. Allant de découverte en découverte, elle s'étonnera en tout cas de la variété de moeurs qui caractérise les animaux. Et, surtout, elle reviendra fortifiée de ses aventures. Le monde vous fait peur ? Faites comme Chocotte, partez à sa rencontre !

Un jour de 1979, comme d'autres parents, Eva Erben monte la garde à l'entrée de l'école de son fils après la vague d'attentats qui vient de prendre pour cible des établissements scolaires d'Israël. L'institutrice lui demande de venir raconter à la classe ses souvenirs de petite fille juive des années trente, ses souvenirs de Tchécoslovaquie, son pays envahi par les nazis le 15 mars 1939, ses souvenirs de déportée, ses souvenirs de survivante, d'oubliée du destin. Pour que les enfants sachent, pour répondre à leur attente, mais aussi afin de mettre au point pour elle-même son histoire, ses éclairs et ses zones d'ombre, Eva se lance dans un récit bouleversant. La vie d'avant la guerre, Prague la magnifique, lanature exubérante, un papa chimiste qui sort ébouriffé de son laboratoire... Puis l'invasion allemande, le trou noir, les lois anti-juives, le long voyage en train, un numéro à la place du nom, le ghetto " modèle " de Theresienstadt où sont rassemblés tous les artistes et savants juifs, l'école clandestine au camp de travail où Eva entend parler de Shakespeare pour la première fois entre les rangs d'épinards...

Une fantaisie légère, sur le mode du conte : quatre petites histoires pour jouer avec les ogres, les animaux magiciens ou les pouvoirs merveilleux. Mais aussi pour pénétrer dans un monde très singulier, où l'étrange n'est pas toujours où l'on croit. La qualité n'est pas toujours égale (la première histoire est moins réussie), mais l'ensemble est drôle, sans prétention et joliment écrit. (Revue des livres pour enfants)

Quoi de plus fascinant qu'une belle locomotive crachant sa vapeur comme un dragon ? Nina et son frère, se faisant passer pour les petits reporters de leur école, se font tout expliquer. Passionnant ! Et superbement illustré de dessins au fusain et au crayon de couleur. On s'y croirait. (Lire)

Christian Oster a une façon d'écrire plus que jubilatoire. Il n'hésite pas à faire appel à la langue parlée, D'abord, leur mère leur criait tout le temps après, détourne les expressions convenues, Elle cherchait une punition plus dure que le pain dur, plus sèche que le pain sec, marie les subjonctifs désuets et les techniques les plus modernes, la feuille de platane est imperméabilisée à l'aide d'un produit en bombe. En plus, il peaufine d'incroyables histoires comme celle du vicomte qui se nourrit d'enfants et les dérobe avec les anneaux d'oreille royaux sur lesquels, rapetissés, ils s'étaient installés. Il s'en suivra un épique combat entre le vilain vicomte et une bonne fée, pimenté d'innombrables traits d'imagination. Du vrai beau travail littéraire, bien soutenu par les illustrations de Willi Glasauer, à consommer sans modération. Dès 10 ans. (Lucie Cauwe - MAD)

Alors qu'elle est encore toute petite, une feuille morte qui la frôle est le point de départ pour Véra d'interrogations successives qui vont la mener, au fil des années, à découvrir le cycle de la vie et de la mort. Le dialogue intérieur de Véra est conté à la première personne, avec beaucoup de sensibilité.

Raconte la vie quotidienne de M. O'Hara et de son mari quand ils vivaient la dure expérience des ranchers nouvellement installés. La romancière livre ses confidences avec simplicité, passant des détails familiers à des réflexions sur la vie.