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2023
Dès janvier 1957, après la crise de Suez, Macmillan donne toute priorité à la refondation de la «relation spéciale» anglo-américaine. À l'inverse, en juin 1958, de Gaulle revient au pouvoir avec l'ambition de pratiquer une politique étrangère fondée sur l'indépendance vis-à-vis des États-Unis. La volonté gaullienne de faire émerger une autonomie européenne entre ainsi en opposition avec la politique britannique, visant à maximiser son influence au sein de l'Alliance atlantique. Le heurt entre ces deux orientations, d'abord latent, débouche sur un schisme politico-stratégique entre Paris et Londres que de Gaulle choisit de proclamer publiquement le 14 janvier 1963 : il exprime alors son refus de l'entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté européenne et de l'offre angloaméricaine de partenariat nucléaire. Quel rôle la relation franco-britannique a-t-elle joué à une époque cruciale pour la constitution de l'architecture de sécurité euro-atlantique, dans un monde dominé par la guerre froide ? En croisant les perspectives européenne, transatlantique et Est-Ouest, cette étude permet de mieux comprendre certaines tendances, inscrites dans la longue durée, de la politique étrangère de la France et de la Grande-Bretagne, ces deux pays représentant depuis lors des positions extrêmes dans le débat opposant atlantistes et partisans de l'« Europe européenne ». Cette enquête apparaît aujourd'hui d'autant plus nécessaire dans un monde bouleversé par le Brexit, les incertitudes américaines et le retour de la guerre en Europe.
Détails
Editeur :
Collection :
Histoire
Importance matérielle :
1 vol. (374 p.) : ill. : 24 cm
9782753591943
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