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Nous avons trouvé 5 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

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Dans "L’Enfer", Dante a parcouru – et nous a fait parcourir avec lui – tout l’axe du mal : nous avons éprouvé ce que « chuter » veut dire, se donner à l’ombre, au froid, au non-sens. Les grimaces et la laideur des damnés, ce sont les nôtres, dès que nous choisissons la facilité de la faute, du mensonge et du vice. Au sortir d’un tel espace de confusion, le poète, son guide et son lecteur ont un besoin urgent de convertir cette part maudite dont ils ont mesuré la puissance destructrice en une force pour réapprendre le bon désir.
Numéros de page :
pp.93-102

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Dans "La Divine Comédie", Dante propose à son lecteur, sous la forme d’un voyage dans l’au-delà, un véritable pèlerinage intérieur. La première étape passe par "L’Enfer". De cette connaissance du mal, des défigurations qu’il fait subir à l’homme intérieur, dépend la suite du chemin. Cet article est le premier d’une série consacrée aux trois volets de l’épopée mystique de Dante.
Numéros de page :
pp.91-101

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Après être descendu jusqu’à la racine du mal et en avoir dévisagé la froideur de mort (L’Enfer), après s’être libéré de toutes les sujétions au mal qui déforment à son insu sa pensée et son regard (Le Purgatoire), le pèlerin n’est pas au bout du chemin. Il a accompli la première partie de son destin terrestre : il a restauré, en lui, l’innocence édénique. Mais l’Eden est une forêt vide : la patrie de l’âme n’est pas dans un hypothétique retour en arrière mais droit devant, dans une immensité de lumière qu’il lui faudra traverser et apprendre, elle aussi, à connaître.
Numéros de page :
pp.101-110

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Le rôle de l’oeuvre de Michel Houellebecq consiste à nommer implacablement le désastre et à en mesurer l’ampleur. On pourra la détester pour cela, lui faire reproche de ne promouvoir aucune des remédiations traditionnelles par lesquelles l’homme tente de se prémunir contre le désenchantement qui le menace.
Numéros de page :
pp.93-102

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L'invention verbale, les audaces inouïes du style de Léon Bloy, son sens de la formule choc ne sauraient être réduits, comme le fait une culture littéraire parfois paresseuse, à un art de la saillie et du bon mot. Bloy prend au col les tiédeurs morales de son temps, et fait éprouver au lecteur les démissions spirituelles dont celui-ci se contente. L'éloquence du pauvre est tout sauf une pauvre éloquence : elle prend au pied de la lettre le Texte sacré et s'indigne de tout ce qui vient entraver l'avènement de la Promesse.
Numéros de page :
pp.83-94