Affirme que le capitalisme repose sur des bases instables qui rendent son avenir incertain et revient sur les questions irrésolues à l'heure de l'intégration mondiale et des faillites récurrentes. Rejette l'optimisme affiché par les partisans du libre-échange mondial et du pouvoir prétendument régulateur des marchés financiers et propose des remaniements d'envergure.

Pourquoi la crise, ou le ralentissement durable des économies, en tout cas européennes, depuis 1975 ? Que signifie la "financiarisation" de l'économie qui s'est développée au cours des années 1980 ? C'est à ces questions que l'ouvrage se propose de répondre, et c'est là que se situe très précisément le dérèglement du mécanisme capitaliste.

L'auteur analyse le recul du débat économique, dans le fond comme dans la forme. Et pour prouver sa thèse, il prend comme exemples trois sujets d'interrogation qui se sont imposés à l'opinion durant ces 15 dernières années : la gouvernance financière, les localisations d'activités dans un régime d'ouverture des frontières de l'Europe et des Etats-Unis, et la demande globale.