Proposition de créer une monnaie écologique dédiée aux projets écologiquement vertueux. Les auteurs présentent cette solution comme réponse à l'urgence climatique afin de mobiliser rapidement et sans risque d'inflation les sommes nécessaires au financement de politiques environnementales. ©Electre 2020

Des propositions pour financer des actions concrètes en vue d'assurer les objectifs de transition énergétique fixés par la COP21. Les auteurs appellent à une réglementation stricte des marchés financiers par les Etats et à une réforme du système monétaire international, leviers indispensables afin d'aboutir à une décarbonation de l'économie mondiale. ©Electre 2016

Pour les 30 ans de la Fondation Nicolas Hulot, des membres du conseil scientifique de cette organisation de défense de l'environnement établissent un nouveau pacte écologique. Ils analysent les résistances des domaines politique, économique et médiatique face aux alertes émises depuis des décennies par les scientifiques. Ils examinent notamment les enjeux de la science et son instrumentalisation. ©Electre 2021

« Obligations vertes », « fonds responsables »... Une partie de la finance prétend favoriser la transition écologique et énergétique, voire sauver le monde. Mais cette finance verte peut-elle être autre chose qu'un mirage ? À l'image de ces entreprises qui se sont mises au « vert », au « durable » ou à l'« écoresponsable » de manière superficielle, ne fait-elle pas qu'exploiter un nouveau filon ? Une grande variété d'acteurs et d'observateurs ont l'intuition que le récit proposé par la finance verte ne colle pas à la réalité, mais le fonctionnement des marchés financiers est opaque et mal connu. Alain Grandjean et Julien Lefournier interrogent la promesse et les mécanismes de la finance verte en mettant en lumière l'impasse derrière les illusions. Les marchés financiers livrés à eux-mêmes ne peuvent pas nous sauver du désastre écologique. « Plus ça change, plus c'est la même chose », nous montrent finalement les auteurs en se situant délibérément à l'intérieur du paradigme financier. « Ce livre a vocation à devenir un phare dans le brouillard et la confusion constamment entretenus autour des marchés financiers et de l'écologie » (Gaël Giraud).

L'ouvrage propose d'indexer le prix du pétrole sur sa rareté prévisible et les nuisances que sa consommation implique. D'après les auteurs, le fait de payer l'énergie à son vrai prix, par le moyen d'une taxe volontaire devrait permettre de limiter la surconsommation énergétique, diminuer les émissions de gaz à effet de serre et maintenir la biodiversité.

Un plaidoyer alarmiste sur l'urgence d'agir en faveur de la planète : abandon des outils économiques obsolètes, réaménagement du territoire, des transports et du travail, etc.