Cet essai aborde le mal à partir d'une analyse des réflexions sur le sujet de V. Jankélévitch, E. Lévinas, E. Kant, P. Ricoeur ou encore S. Freud. Il exclut toute explication totalisante, pour réfléchir par exemple aux effets collatéraux du mal qui provoquent des effets positifs. ©Electre 2018

Une réflexion sur les formes peintes et gravées au cours du paléolithique supérieur qui interroge la dimension symbolique attribuée à ces représentations par les chercheurs du XXe siècle. S'appuyant sur l'analyse des peintures de Lascaux et des pierres gravées de La Marche, l'auteur propose une interprétation fondée sur les formes et leurs enjeux expressifs. ©Electre 2017

Depuis cent cinquante ans que la préhistoire a été inventée, la philosophie n'y a prêté qu'une attention médiocre, voire nulle. Pourquoi ? Que gagnerait-elle à s'y intéresser ? Prenant appui sur cet essentiel témoignage que constitue l'art figuratif des cultures concernées, du Paléolithique récent jusqu'à la fin de l'âge des Métaux, Philippe Grosos tente de répondre à ces questions en repensant conjointement le sens de ce qu'on nomme « préhistoire » et « philosophie ». Ainsi s'agit-il, d'une part, de concevoir les différents moments de cette histoire d'homo sapiens en termes de mode d'être au monde ; d'autre part, d'en méditer les incidences sur la philosophie elle-même en se rappelant que son invention date du second âge du Fer. Professeur de philosophie à l'université de Poitiers, auteur d'une quinzaine d'ouvrages, Philippe Grosos s'efforce depuis plusieurs années d'articuler entre elles les notions d'art, d'existence et de préhistoire.