A la suite d'un colloque organisé en 2020, six chercheurs explorent les questions de normativité au cours du XXe siècle, et interrogent la capacité des architectes à contourner voire transgresser les normes. ©Electre 2023

Une réflexion collective sur les impératifs de durabilité et de réversibilité auxquels l'architecture doit pouvoir répondre aujourd'hui, en lien avec les sujets sociétaux et environnementaux contemporains. Nous ne pouvons plus continuer à fabriquer la ville de demain avec une logique architecturale qui voudrait qu'un bâtiment = un usage. La permanence propre à l'architecture et au bâti contraste avec la mouvance de la société contemporaine. Le patrimoine construit ne peut pas être traité comme un objet de consommation, parce qu'il mobilise trop d'énergie, de ressources et de temps. Pour être vraiment durable, comment s'adapter à cette future obsolescence ? Comment tendre vers une architecture atemporelle ? Fabriquer l'architecture comme un objet totalement réversible présente le risque de produire une architecture sans ancrage, sans histoire, incapable de considérer toutes les problématiques qui doivent intervenir dans le processus de création. Dans le prolongement d'un colloque organisé par le Groupe de Recherche sur l'Invention et l'Évolution des Formes (Grief) et par l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne en 2020, cet ouvrage ouvre deux pistes de réflexion investies par une quinzaine d'auteurs, architectes ou chercheurs. – La forme : quelle(s) forme(s) donner à une architecture prétendant perdurer au-delà de son programme et de son usage actuel? Comment ancrer un bâtiment dans un site? – Les dispositifs : quels dispositifs architecturaux et fonctionnels proposer? Et quels dispositifs constructifs adopter en structure et en façade? Publié suite au colloque éponyme tenu à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne, Rennes, en février 2020.