Etude de certaines correspondances transfrontalières entre des artistes et des écrivains français et des artistes et écrivains belges depuis la fondation en 1830 du royaume de Belgique jusqu'au XXe siècle avec des écrivains comme Gide et Simenon. Contributions issues d'un colloque organisé à la Sorbonne les 5 et 6 décembre 2003.

oète de la translucidité secrète, de l’évidence allusive, de l’heureuse inadaptation, de la discordance harmonieuse, de la dissidence muette, prosodiste exempt de lourdeur comme de légèreté, captif de la chambre intérieure qui s’évade dans la ville : quels paradoxes définiront l’indéfinissable Périer ? Quelle histoire, intellectuelle et littéraire, quelles ascendances, quelles doctrines poétiques, quelles écoles situeront l’insituable Périer ?

"L'oeuvre de Camille Lemonnier (1844-1913) est monumentale. Romans, nouvelles, mémoires, textes sur l'art : son apport à la littérature française du tournant du XIXe siècle est considérable et largement méconnu, peut-être parce que la France, qui l'avait fêté de son vivant, ne l'a pas suffisamment conservé dans son patrimoine littéraire. En cet année du centenaire de la mort de l'auteur, il s'est imposé, tandis que Philippe Roy lui consacrait sa première biographie d'ample envergure (parue aux mêmes éditions), d'exhumer la part de son oeuvre créatrice devenue pratquement introuvable. Il s'agit des très nombreuses fictions courtes qu'il avait publiées dans les périodiques les plus divers, en Belgique et en France, et qu'il n'avait jamais réunies en volume..."(4e de couv.)

Un dossier consacré à la réception de l'oeuvre de Baudelaire à travers le monde. ©Electre 2018

Cette 3e édition en Pléiade des oeuvres complètes d'A. Rimbaud contient les oeuvres et lettres de la période 1868-1875, ainsi qu'une chronologie de la vie du poète et des documents datés de 1854 à 1891 (cahier de brouillon, pièces comptables, correspondances, etc.).

Cette "oeuvre finale", selon l'expression de Maurice Blanchot, demeure le seul livre voulu et publié par Rimbaud. A. Coelho la lit comme la plus vive des autobiographies et le plus convulsif roman. Une étude et un commentaire du texte, intégralement reproduit, annoté et accompagné de ses brouillons, invitent à une relecture radicale de ces brefs mémoires.

Ce roman est considéré comme un manifeste de l'esprit décadent. Jean des Esseintes est un antihéros maladif, esthète et excentrique, qui livre le catalogue de ses goûts et dégoûts. Edition illustrée. ©Electre 2024

Textes de : Paul Verlaine, Emmanuelle Laurent, Michel Décaudin, Félicien Champsaur, Jules Laforgue, Félix Fénéon, Teodor de Wysema, Guy de Maupassant, Georges de Rodenbach, Anatole France, Rémy de Gourmont, Albert Giraud, Hubert Krains Marcel Drouin, Stéphane Mallarmé, Gustave Kahn, Catulle Mendès, André Salmon, Victor Segalen, Henry Bouillier, Pierre Brunel, Paul Claudel, Pierre Reverdy, Max Jacob, Etienne-Alain Hubert, Raymond Radiguet, Giuseppe Antonio Borgese, Benedetto Croce, Olivier Bivort, Joë Bousquet, Saint-Pol Roux, Paul Valéry, Jules Monnerot, Louis Aragon, Jean Cocteau, Loÿs Masson, Thierry Maulnier, Armand Robin, Hugo von Hofmannsthal, Jeanne Bem, Ion Barbu, Julien Gracq, Michel Murat, Yves Bonnefoy, Michel Finck, Jean-Marie le Sidaner, Richard Rognet.

Textes inédits ou retrouvés: Testament, Deux pièces retranchées du Drageoir à épices, Huit collaborations au Musée des Deux-Mondes (1875-1876), Textes de circonstances, Lettre-poème en prose, Le Salon de poésie, Troisième série du Parnasse contemporain (1876), La proie et l'ombre de Marius Roux (1878), Camille Lemonnier (1878), Deux Lettres inédites à Étienne Lorédan-Larchey, Léon Hennique (1887), etc.

Baudelaire à Paris, c'est d'abord l'enfant heureux de la rue Hautefeuille, où il est né en avril 1821, puis le collégien du quartier Latin qui deviendra un jeune dandy, adepte d'une « vie libre » et fréquentant les milieux louches. En 1848, sur les barricades du carrefour de Buci et du Palais Royal, Baudelaire est un révolutionnaire exalté et parodique. Il devient, sous le Second Empire, un flâneur nostalgique - « Le vieux Paris n'est plus », déclare-t-il en 1859, dans « Le Cygne », un poème des « Tableaux parisiens » - un flâneur doublé d'un observateur, qui épie les « petites vieilles » à travers les allées du jardin du Luxembourg. Il aimait le Paris des boulevards, des théâtres, des cafés, le Paris des « multitudes », le Paris de la vie moderne. Atteint de la « maladie du domicile », il y aura vécu sans jamais s'y établir.

Un moment emblématique de la vie littéraire française : la querelle, qui opposa notamment Leconte de Lisle et Ferdinand Brunetière, autour de l'édification d'une statue en hommage à Baudelaire en 1892.