Depuis près de trente ans, Georges Haldas a consigné dans de petits carnets, en marge de ses poèmes et de ses chroniques, des réflexions sur son travail. Et plus particulièrement sur ce qu’il lui plaît de nommer – on verra pourquoi dans ce livre – l’Etat de poésie.

Ni manuel de football, ni livre de sociologie, l'ouvrage de G. Haldas s'adresse aux passionnés et aux amateurs. Le rituel, tout ce qui se passe avant, pendant et après un match. Chronique littéraire de ce qui relève du phénomène humain autant que de l'événement sportif.

Les repas analysés comme la manifestation, par excellence, de la condition humaine : de la cuisine de jadis préparée par les femmes à la haute gastronomie élaborée par les grands chefs, du repas solitaire aux repas de l'enfance, en famille, du repas dominical au triste réfectoire gériatrique. Pour l'auteur, la table constitue un autel où sont sacrifiées les bêtes pour le plaisir des convives. Du même auteur

Quand, comment et dans quelle circonstance Georges Haldas a éprouvé le besoin d’écire. Telle est la question à laquelle il tente de répondre aujourd’hui dans ce premier volume de La Confession d’une graine.

Des notes prises au jour le jour en marge du travail quotidien, des événements de cette année-là, de certaines lectures. Des choses infimes qui peuvent révéler l'essentiel.

Georges Haldas, des années trente aux années quatre-vingt-dix, nous parle d'une habitation, d'une inscription du lieu dans le corps, d'aller et retour entre le passé et le présent sur le ton de la nostalgie, de la rêverie poétique ou du constat.

Nous ne pouvions plus savoir combien l’âme de chair de Baudelaire était douce et gaie, et réelle sa tendresse pour le monde. Il est temps que cette biographie affectueuse circule de nouveau ornée cette fois d’une grande et belle préface de Georges Haldas, pour rendre légèreté et humanité au poète qu’un siècle de consécration avait écrasé de gloire.