De la terrible répression qui a ensanglanté la ville de Kwangju en 1979, cette romancière coréenne tire un récit à plusieurs voix dont la modernité souligne la dimension tragique.

Raymond Jean, essayiste et écrivain, est né à Marseille en 1925. Jean Lacouture, journaliste, biographe et écrivain, est né à Bordeaux en 1921. Tous deux passent leurs étés dans le Luberon, où ils poursuivent leurs dialogues ininterrompus

Cet essai voudrait tenter d'inscrire la présence et la vie de René Char dans son oeuvre Un cadre, d'abord, qui a marqué durablement son enfance et son adolescence : une rivière, la Sorgue ("J'avais dix ans, la Sorgue m'enchâssait") et un site : L'Isle-sur-la-Sorgue, dans l'espace vauclusien. Deux traversées ensuite. Celle du surréalisme, avec toutes les initiations et les provocations que cela implique ; celle de la Résistance surtout, qui fait de René Char le capitaine Alexandre, grande figure de l'engagement et du refus, les armes à la main. Viendra enfin une longue période de création et d'écriture, de Fureur et Mystère ou des Matinaux aux Chants de la Balandrane ou Recherche de la base et du sommet. Raymond Jean a choisi de l'aborder en gardant en mémoire la maison des "Busclats" où il a souvent rencontré René Char. Un dernier chapitre est consacré à L'Éloge d'une Soupçonnée, publié au lendemain de la mort du poète (1988). Un ensemble de textes de René Char complète cette étude-témoignage sensible et inspirée.

Exécuté le 25 juillet 1794, l'auteur de La Jeune captive a été plongé dans l'ombre par l'éclat de la Révolution française. Voici une belle réhabilitation qui révèle le poète non comme un romancier trop émotif mais comme un homme engagé de la fin du XVIIIe siècle

Le goût de Paul Eluard pour les arts, son engagement dans le mouvement surréaliste et sa longue amitié avec Max Ernst sont évoqués à travers leur correspondance et les livres qu'ils réalisèrent ensemble.

Clotilde trouve dans le cahier de textes de son fils, Renaud, un sujet de dissertation sur Baudelaire, à partir d'une citation étrange. Elle va voir Philippe, le professeur de français de Renaud. R. Jean se joue ici de l'éternel procès que la société fait à la littérature.