A trente ans, forte de sa licence en droit, Tina Renton parvient à faire mettre derrière les barreaux l'homme qui a abusé d'elle pendant des années : David Moore, son beau-père. De ses six ans jusqu'à son quinzième anniversaire, Tina a subi les pires sévices sexuels. Mais personne, ni sa mère ni l'enseignante qu'elle avait alertée, n'a pris des mesures pour la protéger. Seule, sans endroit où se réfugier, Tina a traversé cette épreuve, convaincue qu'un jour elle obtiendrait justice. J'étais à sa merci trace le portrait précis d'un pédophile, sans grands mots ni grandes phrases, en un langage simple et clair qui confère toute sa puissance à ce témoignage. Si le récit est éprouvant, Tina Renton nous donne une immense leçon de vie en faisant preuve d'un courage remarquable. Bouleversant.

Une journaliste infiltrée dans une téléréalité, mais jusqu'où les candidats sont-ils prêt à aller pour gagner une place au paradis ? 92 caméras, 8 participants, 1 lieu paradisiaque : bienvenue dans La Villa... Au fond, le principe de cette émission de télé-réalité est d'une simplicité biblique : il s'agit de séduire. L'autre sexe, d'abord. Mais surtout le public. Car c'est lui qui vote. Lui qui décide – de tout. Des milliers de spectateurs, branchés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jouent les marionnettistes d'un nouveau genre. Appât du gain, buzz à tout prix, cruautés psychologiques, voyeurisme : peu à peu, l'ambiance à la villa se fait oppressante. Les audiences grimpent, les masques tombent – et bientôt les cadavres...

Journaliste, Helen intègre le jeu de télé-réalité La villa pour enquêter sur les coulisses de l'émission. Au fil des jours, elle découvre un univers terrifiant où des caméras sont cachées dans toutes les pièces, où les candidats sont prêts à tout pour remporter la victoire et duquel il est interdit de s'échapper. Peu à peu, la peur gagne Helen. ©Electre 2023