Ensemble d'une inépuisable richesse, les cantates de Bach offrent un panorama de la plus haute inspiration musicale des diverses tendances de son temps et donc de sa propre musique. Les deux chefs-d'oeuvre réunis ici invitent à mesurer son évolution sur une décennie. ? Weimar avec la cantate BWV 21, le temps de l'expérimentation mais aussi le recours à Buxtehude pour exprimer un piétisme des plus imagés. ? Leipzig avec la cantate BWV 76, la maîtrise d'un compositeur utilisant toutes ses ressources dans une vertigineuse synthèse à la gloire de Dieu.

Fils d'un luthier et enseignant reconnu, Melchior Neusidler eut la chance d'entrer dans les bonnes grâces des Fuggers, riche famille de banquiers d'Augsbourg : bientôt ses qualités d'interprète et leur passion pour son art lui permirent de vivre de la musique... malgré son mauvais caractère, qui découragea bien des mécènes ! Paul O'Dette fait revivre la musique de ce maître aujourd'hui oublié, alors qu'il fut un temps où elle faisait le tour de l'Europe. Coup de cour 2009 d'Olivier Benoit, Médiathèque du Mans (72) (Electre) (Electre)

En 1680, Dietrich Buxtehude envoie à son ami Gustav Düben la partition des Membra Jesu nostri. Dans cette oeuvre d'un équilibre parfait, il s'adresse directement aux sens et nous fait plonger dans les souffrances du Christ : on sent les coups de marteau, le coeur qui s'arrête de battre... Par le génie de sa musique, Buxtehude parvient à nous émouvoir, à nous éclairer et nous instruire sur le sens profond du texte. (Electre)