L'histoire de la littérature francophone en Belgique, depuis 1830. Une introduction à la lecture des oeuvres permet de les situer dans leur contexte en dégageant les données socio-historiques, identitaires, institutionnelles et esthétiques qui ont fait la littérature belge. ©Electre 2024

Cette synthèse des travaux de J.-M. Klinkenberg sur la littérature francophone de Belgique. Elle aborde les principaux axes d'analyse du spécialiste : la relation entre une littérature périphérique et le centre parisien, les influences du contexte socio-politique permettant de dégager des périodes historiques, l'interdépendance entre langue, style et littérature.

La langue ne serait-elle qu'un sujet propre à intéresser des esthètes désoeuvrés, des puristes sourcilleux ou d'aimables cruciverbistes ? Non, car c'est à travers elle que nous appréhendons le monde et que nous nous intégrons à la collectivité. C'est à travers elle que le pouvoir se donne ou se refuse : dans un monde où communiquer est capital, régner sur elle représente un enjeu de taille. Et à l'ère du numérique, la langue est aussi un riche gisement économique. À côté des politiques de la santé ou de l'environnement, nos sociétés démocratiques doivent donc inventer une politique de la langue, dont les objets sont nombreux : droits de l'usager à l'égard d'institutions publiques qui ne semblent pas faites pour lui ; droit du travailleur à travailler dans sa langue ; protection du consommateur face aux produits standardisés ; intégration des populations migrantes... Ce nouveau livre de Jean-Marie Klinkenberg place nos langues - et spécialement le français - au coeur d'une réflexion sur les communications et les relations humaines dans le monde d'aujourd'hui. Il énonce avec brio et clarté les principes d'une politique linguistique visant la justice et l'équité, en proclamant que la langue est faite pour le citoyen, et non le citoyen pour la langue. Professeur émérite de l'Université de Liège, Jean-Marie Klinkenberg y a enseigné les sciences du langage. Ses livres, et ceux du Groupe u dont il est un des fondateurs (Rhétorique générale, 1970 ; Traité du signe visuel, 1992), ont été traduits dans une vingtaine de langues. Membre de l'Académie royale de Belgique, il préside le Conseil de la langue française. Il est notamment l'auteur de Précis de sémiotique générale (Le Seuil, 2000) et de Petites mythologies belges (Les Impressions Nouvelles, 2009).

Benjamin rencontre Lolitalice, une fillette abandonnée amnésique, lors d'un voyage en Italie. Emporté dans un tourbillon d'aventures et de rencontres surprenantes, il ignore que l'enfant est en réalité son arrière-grand-mère. ©Electre 2023

Cette anthologie de la littérature dialectale de Wallonie est parue pour la première fois en 1961. Elle regroupe des poèmes de poètes tels que Willy Bal, Henri Collette, Marc De Burges, Franz Dewandelaer, Albert Maquet ou Léon Warnant. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2005)

Sue un ton savoureux qui rapelle les adages et chansons populaires, Norge pourchasse l'hypocrisie et la prétention, sensible à ce que la vie a de plus vrai.

Fou de jalousie, Noël vient à mettre en doute la fidélité de sa femme : serait-elle la maîtresse de W. ? Pour en avoir le coeur net, il se rend chez l'amant présumé ; et le meurtre a lieu... Paru en 1942, ce classique de la littérature policière a inspiré le film de Henri-Georges Clouzot. ©Electre 2023

Jean-Marie Klinkenberg enseigne les sciences du langage à l'Université de Liège. Ses livres ont été traduits dans une quinzaine de langues. Il est notamment l'auteur de Précis de sémiotique générale (éd. du Seuil, 2000) et de La Langue et le citoyen. Pour une autre politique de la langue française (Presses universitaires de France, 2001).

Roman de l'autobiographie déguisée dans lequel le narrateur, Papin, raconte son enfance bruxelloise chez les Clauzius, ses parants, et tous les évémements que peut compter une vie de belge moyen ou "mitoyen"... in : A.-M. Beckers, Lire les écrivains belges, tome 1, Bruxelles, Min. de l'éd. nat., 1985

Si les rapports entre la langue et la littérature sont assez définis, ceux entre les sciences de la langue et celles de la littérature le sont moins et J.-M.Klinkenberg propose toute une réflexion sur les relations possibles entre elles, sur leur complémentarité. Très riche bibliographie.

La littérature belge, ce n'est pas qu'un palmarès où apparaissent Maeterlinck, Verhaeren, Michaux, Simenon et Hergé, ou encore Pierre Mertens, Jean-Philippe Toussaint et Amélie Nothomb. Ces auteurs s'inscrivent dans une histoire. Pas seulement celle de la littérature française, mais aussi celle d'une communauté francophone périphérique qui n'a cessé de poser la question de son identité culturelle dans une Belgique en constante mutation depuis 175 ans. Ce précis permet de comprendre cette histoire singulière et plurielle à la fois, et introduit à une lecture informée des oeuvres qui la jalonnent.

Cet ouvrage traite de la langue française en Belgique sous ses multiples aspects : historiques, linguistiques, socio-politiques, culturels... Il se propose d'offrir un exposé complet sur le français en Belgique en expliquant le passé, le présent mais aussi l'avenir de notre langue. L'ouvrage se divise en deux grandes parties : la première analyse l'histoire de la langue depuis les origines jusqu'à nos jours et décrit les caractéristiques du français de Belgique; la seconde partie est consacrée aux enjeux sociaux, politiques et culturels que la langue révèle. Abondamment illustré, l'ouvrage est accessible à un large public, même si chacun des 27 chapitres a été rédigé par un spécialiste de la question.

L'auteure aborde les thèmes de la violence, de la souffrance corporelle, de la solitude des femmes qui viennent à l'hôpital pour accoucher.

Hôpital silence puise sa matière dans l' expérience de l'auteur en tant qu'assistante sociale au sein d'une maternité où se pratiquaient des avortements...