Issus d'une histoire urbaine séculaire, les bains-douches publics sont-ils obsolètes ? Au plus fort de la crise sanitaire, ils sont demeurés ouverts, à Paris, mais aussi à Nantes, Bruxelles ou Turin. Sans oublier les sento japonais. Preuve que ces équipements ont encore un rôle essentiel. Sommaire. Bien plus que des bains-douches. L'écosystème des bains-douches municipaux parisiens. Une enquête sur les lieux et leurs usages. A Nantes, un bain-douche nommé Agnès Varda. A Bruxelles, un lieu plein de ressources. A Turin, des douches dans une maison de quartier.

Dans l'espoir de faire diminuer le coût des APL (aides personnalisées au logement), de 1,4 milliard d'euros, le gouvernement a annoncé en septembre 2017 son souhait de baisser de 50 à 60 euros par mois leur montant pour tous les locataires du parc social (soit la moitié environ des bénéficiaires). A charge pour les organismes HLM de compenser cette baisse en diminuant d'autant leurs loyers. Une mesure qui a causé un débat, occultant le second pilier des politiques d'habitation : l'aide à la pierre qui vise à constituer une offre de logements suffisante en quantité comme en qualité.