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B3 Centre de ressources 8(092) VACHE En réserve
Année de parution :
2005
« En littérature, je me suis successivement épris de Rimbaud, de Jarry, d'Apollinaire, de Nouveau, de Lautréamont, mais c'est à Jacques Vaché que je dois le plus », écrit André Breton en 1924. Vingt-cinq ans plus tard, Breton confie à la soeur de celui qui le hante toujours : « Votre frère est au monde l'homme que j'ai le plus aimé et qui, sans doute, a exercé la plus grande et la plus définitive influence sur moi. » Vaché n'a pourtant rien écrit d'autres qu'une poignée de lettres à André Breton, Théodore Fraenkel et Louis Aragon... Quelques mois passés ensemble à Nantes, quelques rencontres furtives à Paris, une dizaine de lettres révolutionnaires envoyées entre 1915 et 1918 par le soldat-interprète Vaché auront suffi à changer le cours de la vie artistique et personnelle du fondateur du surréalisme. La mort de Jacques Vaché, le 6 janvier 1919, à l'âge de 23 ans, des suites d'une surdose d'opium, va provoquer un véritable « trauma affectif » chez Breton. Je me suis attaché, dans cet essai, à reconstituer la personnalité de Jacques Vaché, prise jusqu'ici dans une légende obscure et fantasmatique, mais également à analyser son influence, magnétique, sur André Breton : celle d'un jeune dandy nantais, jeté dans les tranchées d'une guerre terrifiante, qui incarna la quintessence de l'esprit poétique et humoristique. Pour André Breton comme pour moi, les lettres de Jacques Vaché, iconoclastes, pleines d'« umour » (sans h), contiennent tous les « manifestes », et « la vertu de ces quelques pages n'est pas près de s'épuiser. » Elles ont été publiées pour la première fois en 1919 sous le titre Lettres de guerre : la bataille du surréalisme était lancée. Bertrand Lacarelle
Editeur :
Importance matérielle :
1 vol. (235 p.) : ill. : 19 cm
9782246682318
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B3 Centre de ressources 8(092) CRAVAN L En réserve
Année de parution :
2010
On est sans nouvelles d'Arthur Cravan depuis sa disparition, au large du Mexique, en 1918. Il avait trente et un ans. Entre-temps, une légende est née. Celle du poète-boxeur maître du scandale, celle du précurseur du dadaïsme et du surréalisme. Pour André Breton, il faisait régner "le climat du pur génie". Sa légende court jusqu'à nos jours, en passant par les cercles du situationnisme, de la contre-culture et de l'art contemporain. Cet essai a pour vocation, en utilisant la technique du "précipité chimique" adaptée à la littérature, de retrouver le corps et l'âme d'Arthur Cravan. Le voici d'abord confronté à des personnages qu'il a connus, comme Apollinaire, Cendrars, Gide ou Duchamp, puis à des artistes d'autres époques ou d'autres univers, comme Maïakovski, Dehord, Rimbaud ou Desnos, tous hautement réactifs. Un précipité final, en vers libres, prend place au Mexique, où l'auteur est parti sur les dernières traces de Cravan. De ce bain révélateur jaillit un Cravan complexe et vivant : un boxeur fragile et dépendant des femmes, un poète qui inspire ses contemporains, qui met l'homme avant l'artiste et la vie avant l'oeuvre. Arthur Cravan se disait lui-même le "prophète d'une nouvelle vie" et l'âme du XXe siècle. Cet essai veut faire retentir sa voix un siècle plus tard, pour réveiller nos âmes et ranimer nos corps. BL.
Editeur :
Importance matérielle :
1 vol. (264 p.) : 21 cm
9782246748311
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