" …La cloche vient donc de retentir et les rangs se forment automatiquement…en attendant le deuxième coup qui, lui, signifie le silence complet avant la rentrée bien organisée des différentes classes dans les bâtiments. Les parents se pressent derrière les barrières pour un dernier au revoir aux chérubins, tandis que les derniers retardataires traversent encore le préau, un peu penauds…ou pas gênés du tout selon les cas. La cour se vide alors à la vitesse de l’éclair, enfants et professeurs se rendant vers leurs locaux tandis que les parents rejoignent leurs voitures, qui pour se rendre à son travail, qui pour aller faire ses courses, qui encore pour vaquer à Dieu sait quelle occupation. Chacun entame sa journée avec plus ou moins d’enthousiasme ou de résignation… " ©Le livre en papier

Faisant pivoter la porte de la chambre le plus discrètement possible, Nathalie aperçut dans un premier temps Frédérique allongée sur son lit, apparemment endormie. Elle esquissa un sourire attendri se remémorant les premières années de la vie de sa fille chérie et sa fierté d'être devenue maman. Elle en avait passé des heures à la regarder simplement dormir, remerciant le ciel de ce magnifique cadeau. Mais alors qu'elle allait refermer la porte pour la laisser se reposer, son regard balayant instinctivement la pièce tomba sur sa table de chevet. Ce qu'elle y découvrit la glaça : le reste de ses tablettes de médicaments, ouvertes, et la boite en carton vide juste à côté ! Elle s'en approcha précipitamment et y découvrit, sous le tas de morceaux de plastique, un mot écrit par sa fille ; "pardon".