Cet aventurier nous raconte comment il a rêvé sur des images en couleurs, sur des mots, sur des vieux journaux de bord et comment il en est venu à l'écriture. Le texte est suivi d'un dossier sur l'autobiographie.

A la fin d'une vie de pérégrinations, l'écrivain réalise son rêve d'enfance, visiter les ruines d'Angkor. Journal de son expédition au Cambodge en 1901. ©Electre 2024

L'auteur réinterprète ce drame amoureux où un jeune officier américain, de passage au Japon, s'éprend d'une geisha de 15 ans. Outre la présence de peintures à l'huile, de tissus, de papiers précieux, d'une reliure à la japonaise, l'ouvrage se déploie révélant une fresque au crayon et à l'aquarelle de près de 10 mètres de long.

En 1907, l'officier de marine P. Loti entreprend un voyage de quatorze semaines en Egypte, au cours duquel il écrit une vingtaine d'articles pour Le Figaro, publiés en 1909 en un recueil intitulé La mort de Philae. L'ensemble est enrichi d'observations sur l'Egypte du XXIe siècle. Avec un carnet de curiosités sur ce pays. ©Electre 2024

Le romancier, qui a atteint la maturité, se rappelle son enfance par éclairs, par moments marquants. La mère y joue un rôle capital, cette mère qu'il fuira sur l'océan, mais à qui il reste passionnément attaché, comme à la petite maison de Rochefort. Ce texte est suivi de Prime jeunesse, beaucoup moins connu. Il commence quand Loti a treize ans et se termine sur son embarquement. ©Electre 2021

Il existe, selon Pierre Loti, pionnier parmi les écrivains voyageurs au Maroc, "plusieurs manières de décrire les pays... Il y a d'abord les articles très sérieux : études approfondies, détails comme en peuvent fournir les gens qui ont vécu très longtemps dans les endroits dont ils parlent. Puis il y a les notes rapides qui sont comme les impressions sténographiées du voyageur qui passe". Il y a enfin, aurait-il pu ajouter, les récits de fiction nés de la confrontation du rêve et de la réalité. Des instantanés de jadis aux romans de la quête de l'autre et de la découverte de la civilisation arabo-islamique produits par des écrivains résidents, on découvrira ici, à travers le meilleur des uns et des autres, "l'Empire fortuné" du Maroc, à la fois si proche et si lointain. Malgré ses contingences, "le voyage en courant" dont parle Loti n'est dépourvu ni de beauté, ni de justesse, lorsqu'il est signé de son nom, de celui de Montherlant ou des Tharaud. Et lorsque l'approfondissement du point de vue devient possible et nécessaire, on s'aperçoit que c'est encore sur ces récits initiaux que s'appuient les approches plus récentes, intériorisant peu à peu le regard, pour finalement conduire à une vision "du dedans" - celle des écrivains maghrébins de langue française. Mais le voyage commence, laissons Loti guider nos pas, "à travers des plaines sauvages tapissées de fleurs, à travers des déserts d'iris et d'asphodèles... au fond de ce vieux pays immobilisé sous le soleil lourd, voir les grandes villes mortes de là-bas, que berce un éternel murmure de prières..."

Un tour du monde animalier sur les traces de Pierre Loti, qui fut l'ami des animaux, leur frère, leur défenseur. Des textes rares où se mêlent la pitié, la colère, l'humour et qui donnent à lire un aspect méconnu et attachant de son œuvre.

Après avoir vécu à Paris, Gaud, une belle femme, revient en Bretagne et tombe amoureuse de Yann, marin sur le bateau La Marie qui navigue dans la mer du Nord, connue pour ses dangers, vers l'Islande. Yann n'aime que la mer. Ce classique adapté en bandes dessinées est à la fois un récit de voyage et un roman d'amour. ©Electre 2024

En février 1889, Pierre Loti, membre d'une mission diplomatique, s'embarque pour un périple au Maroc. Il retrace dans ce journal le parcours de la caravane ministérielle française qui, d'Oran à Fès, sillonne les territoires des tribus bédouines au rythme des fantasias et des mouna. Paré du costumé local, il se fond dans le Maroc intime. ©Electre 2017

De passage en Grèce, à Salonique, alors sous domination turque, Pierre Loti, jeune lieutenant de la marine anglaise, aperçoit une jeune fille aux yeux verts, Aziyadé. Dès lors, il ne vit plus que pour elle. Leur liaison née au milieu des mystères de l'Orient, culminera à Stamboul, quartier de Constantinople, dans le déchirement et le sacrifice.