La galerie d'Albert Baronian fête ses 50 ans et offre l'occasion de revenir sur le parcours d'un marchand qui a fait de la curiosité et de l'audace les fers de lance de son activité. C'est en effet dans ses murs que nombre d'artistes français, italiens, allemands, et belges, auront eu leur première exposition en Belgique.

Le musée des arts contemporains du Grand-Hornu (Belgique) accueille,jusqu'au 13 février, une exposition monographique de Giuseppe Penone.Les sculptures de l'artiste y sont déployées aussi bien dans les espaces du musée que dans le jardin, où une oeuvre pérenne a été installée. Sculptures en bois, en bronze ou en argile, utilisation des arbres, feuilles ou pierres : depuis ses débuts, Penone développe son oeuvre sous les auspices de l'environnement naturel et donc du temps, celui nécessaire à l'adaptation de la main de l'artiste, à la métamorphose et à l'appropriation du monde.

Jusqu'au 11 septembre 2011 se tient au palais des Beaux-Arts de Bruxelles l'exposition ″Jeff Wall, The Crooked Path″ (commissaire : Joël Benzakin), laquelle se déplacera du 12 novembre 2011 au 26 février 2012 à Saint-Jacques-de-Compostelle, au Centro Galego de Arte Contemporanea (CGAC). Bernard Marcelis a interrogé le photographe canadien sur le concept de cette exposition, qui confronte ses propres oeuvres à celles d'artistes qui ont compté dans son parcours.

François Hebel est directeur des Rencontres d'Arles depuis douze ans. S'il n'a rien perdu de son enthousiasme ni de son énergie, il a néanmoins eu le temps de mesurer les multiples contraintes d'une telle entreprise.

Lauréat du prix HSBC pour la photographie en 2010, Laurent Hopp mène cependant un travail de plasticien ouvert à des disciplines et des techniques variées. Leurs points communs : une vision décalée, un imaginaire inédit.

Qu'un conservateur français passe du poste de chef de cabinet de la photographie du Musée national d'art moderne à celui de conservateur en chef du département photographique du MoMA est, en soi, un événement remarquable qui vaut que l'on s'y attarde. Quentin Bajac a pris ses fonctions en janvier de cette année.

Le Printemps de septembre à Toulouse change de nom et de saison. Désormais intitulé Festival international d'art de Toulouse, il se déroulera en juin. Cette édition 2013 marque donc une transition entre deux modalités, deux temporalités. Bernard Marcelis esquisse les contours de ce nouveau festival, tandis que Jean-Marc Bustamante, qui en assure la direction, explicite le concept de sa programmation.

Associées à Marseille-Provence 2013 pour une exposition à la Friche La Belle de Mai sous le signe d'Aby Warburg, les Rencontres d'Arles ont opté cette année pour une ouverture aux arts plastiques et un parcours en noir et blanc, "Arles in black". Quelle place en effet celui-ci occupe-t-il aujourd'hui ? Réalisme ou fiction, poésie, abstraction ou pure nostalgie ?

C'est en 1984 que le Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux, créé en 1973, est devenu un musée. Les plus grands artistes se sont succédé depuis quarante ans dans les murs de l'Entrepôt qui l'abrite. Cet anniversaire est l'occasion pour le CAPC de faire le point sur une programmation dont le caractère pionnier a été internationalement salué, et d'initier des projets nouveaux et tournés vers l'avenir.

Pour célébrer leurs trente ans, les vingt-trois Frac se sont rassemblés en une exposition présentée aux Abattoirs de Toulouse. Ces "Pléiades" (28 septembre 2013-5 janvier 2014) sont l'occasion de revenir sur l'histoire de ces institutions, nées au début des années 1980, qui sont aujourd'hui devenues des lieux incontournables du paysage artistique français.

En Belgique, Dirk Snauwaert, directeur du Wiels, à Bruxelles, fait partie du cercle aussi restreint que majeur des directeurs de musée qui, par leur volonté, leur activisme et leur énergie, ont été à la base de la création d'institutions culturelles ayant largement contribué à façonner le paysage artistique du pays et à établir sa notoriété sur le plan international.

Pierre Bismuth, ou l'art du détournement et du paradoxe, pour s'immiscer dans l'histoire de l'art contemporain sans redondances, mais non sans références. Une exposition, Tout le monde est artiste mais seul l'artiste le sait, lui est consacrée au Centre Pompidou (20 octobre 2021 - 28 février 2022, commissariat : Jean-Pierre Criqui).

Outre l'effervescence habituelle d'événements divers programmés pendant la foire Art Brussels (inauguration de nouveaux lieux, ouvertures d'expositions importantes, accès public temporaire à des collections privées et autres manifestations occasionnelles), cette année 2015 est aussi marquée par le titre de Capitale culturelle européenne accordé à la ville de Mons. Si l'exposition inaugurale est à caractère historique (Van Gogh et le Borinage), une programmation plus contemporaine est prévue dans les mois à venir.

Avec l'ouverture, le 3 décembre 2017, de son musée de la photographie, la ville de Lianzhou, située dans la province de Guangdong, dans le sud-est du pays, se dote de la première institution publique en Chine exclusivement consacrée à la photographie. Parallèlement s'est tenue la 13e édition du festival international de photographie. Accueillie, entre autres, dans le nouveau musée, elle était intitulée "Your Selfie Stick (and You)".

Là où commence le jour, finit la nuit, serait-on tenté d'écrire. Or c'est le contraire dont il s'agit, dans cette exposition volontairement labyrinthique (commissariat : Marc Donnadieu, assisté de Pauline Creteur), qui conduit le visiteur de l'obscurité de la nuit jusqu'aux premières lueurs de l'aube, non seulement au travers d'oeuvres judicieusement sélectionnées, mais aussi dans le parcours même du musée.

Une exposition où se croisent les oeuvres des artistes qui ont influencé son parcours et ses propres travaux, un film sur ses expositions et ses interventions depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui, une publication : ainsi Daniel Buren conçoit-il non pas une rétrospective, terme antinomique à son oeuvre, mais une intervention spécifique dans un centre d'art international.

La troisième semaine du mois d'avril, avec la tenue d'Art Brussels (22-24) et de tous les événements concomitants, constitue le point d'orgue de la saison bruxelloise. Programmation des galeries et des institutions, portes ouvertes chez des collectionneurs, foires off, dynamisme du secteur alternatif et initiatives diverses font de cette semaine un rendez-vous incontournable de la vie artistique bruxelloise.