Outre le texte intégral, on découvrira un Laclos inattendu : journaliste, moraliste et même auteur d'un projet de numérotage des rues de Paris.

Ce texte théorique, publié pour la première fois en janvier 1933 dans la revue La critique sociale, s'intéresse aux notions de sacrifice, de générosité, d'échange à perte et d'économie paradoxale.

Présentation d'une cinquantaine de toiles du peintre disparu en 2005 et dont l'oeuvre, toujours figurative, est marquée par la violence, la révolte face à l'oppression et l'asservissement de l'homme et de la nature.

La rencontre de Georges Bataille et Michel Leiris date de 1924. Leur amitié, indémentie, orageuse parfois et à certains égards intenable, dure jusqu'à la mort du premier (1962) et compte ses tiers inclus ou exclus, qui composent le générique du siècle : Masson, Laure, Limbour, Caillois, Breton, Sartre, Picasso. Les deux figures sont ici confrontées en raison de leur proximité et des débats qu'elle engage autour de l'amitié, du masculin/féminin, de la révolution des affects et de l'intimité (par l'érotisme, la pensée de la mort, comme par l'autobiographie), de l'art, et de ce qui finit par subsister d'insaisissable au classement et à la raison (la poésie comme part maudite). Les essais rassemblés dans ce volume sont issus d'un colloque qui s'est tenu à Orléans en novembre 1997 à l'occasion du centenaire de Georges Bataille. Francis Marmande en était le commissaire.