Le narrateur, seul dans une maison au bord d'une rivière, se confie sur son enfance, sur l'arrachement à la campagne et sur le couple de paysans qui l'a élevé jusqu'à ses 7 ans, sur le désamour de sa famille et sur le refuge qu'il a trouvé dans l'art. ©Electre 2018

Un homme se retire à Richelieu, dont les rues sont le théâtre de faits divers troublants, suicides, morts suspectes, meurtres. Il va se fondre au coeur des mystères de la ville, et mener sa propre enquête. (Electre)

Essai autour de la sculpture L'homme qui marche de Giacometti, qui figure l'homme universel dans un mouvement permanent, symbole de sa qualité d'être pensant. ©Electre 2016

Abandonné par sa mère, n'ayant jamais connu son père, le narrateur découvre à 50 ans l'existence d'un grand-père paternel. Dès leur première rencontre une étrange relation se noue entre le vieillard écrasé par le poids du passé et son petit-fils qui souhaite reconstituer le fil de son histoire volée.

Un portrait intimiste de Nino Ferrer, auteur, compositeur et interprète. L'auteur enquête à partir de la maison du chanteur "La Taillade" et décrit les souvenirs qu'elle renferme. Le dandy désespéré et rebelle au show-biz, en rupture avec la génération "Salut les copains" y vivra vingt années. L'ouvrage présente également les proches du chanteur.

Un portrait intimiste de Gainsbourg par Frank Maubert, ami de Serge.

Paris, milieu des années 1970. Momo, 20 ans, rencontre dans une galerie Robert Malaval. L'artiste a connu un grand succès quinze ans auparavant mais est maintenant délaissé par les marchands et les critiques, bien qu'il ne se soit jamais montré aussi créatif. Momo l'accompagne alors dans sa course vertigineuse entre la vie et la mort. (Electre)

Dans le Paris nocturne des années 1980, Rodolphe, patron d'une boîte de nuit en vogue, réunit plusieurs personnalités : Moby, chroniqueur qui tente de se reconvertir dans la télévision, Ferdyck, publicitaire qui lance une nouvelle émission sur une chaîne privée naissante, Christophe Mistral, couturier coqueluche des magazines de mode, sa femme Albertine, et Roda, poète et parolier à succès.(Electre)

Une réflexion littéraire sur le devenir des bords de mer hors saison touristique. L'auteur évoque des rencontres fugaces et touchantes dans ces villes balnéaires en dehors du tumulte, au rythme des marées. ©Electre 2020

« Quelque chose me poussait, quelque chose de plus fort que ma volonté, que la raison même, m'attirait en ces lieux. Je l'ignorais, mais c'était Ronsard, ou plutôt cette nature, la sienne, celle qu'il a célébrée, ce paysage si français qu'il aimait tant. En route, je me récitais à voix haute des bribes de ses vers qui m'aidaient, parfois, à retrouver de la légèreté, voire une joie possible. Ici le paysage devient pays et s'impose, et repose. Il vous prend, vous bouleverse et vous l'apprivoisez. Vous n'êtes plus un simple spectateur, vous dialoguez avec lui et, d'une certaine manière, vous lui appartenez. Je ne me contente pas de regarder, je ne contemple pas, je suis dans le paysage, je glisse en lui, je vis avec lui. Il me semble que c'est ce qu'a ressenti Ronsard, lui qui est né ici et qui désirait reposer éternellement au cœur de cette nature, vue que j'ai la chance d'avoir sous les yeux au quotidien. J'ai la faiblesse de penser que rien n'a changé depuis son époque. »

En dix-sept courts textes, Franck Maubert, inlassable promeneur solitaire aux sens en éveil, nous entraîne avec lui dans ses rêveries et ses interrogations sur la beauté de la nature pour comprendre quelques mystères. Autant d'histoires d'arbres, d'animaux, de rivières, de fleurs, de pierres, de ciel, de lumière, de terre et d'hommes où avancent des racines. Tour à tour entomologiste, mycologue, pêcheur, botaniste ou simple flâneur, l'auteur pose son regard sur tout ce qui l'entoure avec une même acuité et une même soif de connaissance. Il trouve dans la nature mille raisons de l'aimer. Une invitation à entrer en connivence avec elle, avec comme seul moteur de sa déambulation le plaisir pur de la découverte et de l'observation. Dans une langue précise et poétique, Franck Maubert compose ici une incroyable ode à la nature comme la promesse d'un monde libre.

« Il n'est que dix heures du matin. Il dégoupille le muselet de métal et fait sauter le bouchon. Le rire quasi continu de Bacon, sa bonne humeur tranchent avec le désespoir que dégagent ses tableaux. Je saisis qu'il y a un sens aigu du tragique en lui, mêlé au comique, comme chez Shakespeare, un autre de ses auteurs de chevet. Est-il ce Dr Jekyll et Mr Hyde ? »