Dans la comparaison de l’Armée de l’Air avec la Luftwaffe, le rapport des forces est confirmé à 1 contre 2,9. La conséquence fut que, pendant la Drôle de guerre, l’infériorité qualitative et quantitative des chasseurs et des avions de reconnaissance français a causé, pour le commandement, l’ignorance du dispositif ennemi.

Sur le nombre des avions français en 1940, d’apparentes incertitudes ont fait alléguer que beaucoup n’auraient pas été engagés dans la bataille, ce qui a été interprété comme une impéritie. On précise ici comment ce prétendu « mystère » résulte de biais dans des comptages grossiers.