Dans ces deux oeuvres écrites en 1905 et publiées dans des revues, la guerre russo-japonaise et la victoire du Japon jouent un rôle primordial. Dans la première nouvelle, le retour des soldats de la guerre s'effectue dans une atmosphère sombre et onirique, tandis que dans la seconde, un jeune homme, Yasuo, est aux prises avec des démons et doit faire face à des incidents tragi-comiques.

Un jeune artiste décide de s'isoler dans la montagne, loin des passions et de l'agitation de la cité, pour réfléchir à son art et se consacrer à la peinture. Il y fait la connaissance d'une femme malicieuse et fantasque. Un roman sur l'art et la création. ©Electre 2020

En route pour Osaka, où il doit retrouver un ami, Jirô, jeune employé sans histoires, rend visite à un membre de sa famille malade. Il apprend aussi que son ami a été hospitalisé. Rattrapé par les difficultés du quotidien, Jiro doit renoncer à ses vacances. ©Electre 2017

Il faut lire ce texte d'une originalité et d'une poésie absolues, que Sôseki appelait son roman-haïku. Dans ce manifeste poétique et esthétique, profond, piquant, passionné, indigné, éblouissant, Sôseki approfondit sa méditation sur la création et la place d el'artiste dans la société moderne. Cette nouvelle traduction est rehaussée de peintures d'une infinie délicatesse, issues d'une édition de 1926 en trois rouleaux où figuraient le texte entièrement calligraphié et une trentaine de peintures, toutes reproduites ici.

Le roman d'apprentissage d'un jeune ingénieur provincial qui monte à la capitale : l'université, les jeunes femmes, la découverte de Tokyo, etc.

Les personnages de ce roman ne passent guère les portes auxquelles ils peuvent timidement se heurter : ils rêvent d'affirmer un individualisme qu'ils n'ont pas la force d'assumer et, pétris de remords, incapables de parler à ceux qu'ils aiment, ils s'abandonnent à une triste résignation.

Un artiste décide de s'isoler dans la montagne pour réfléchir à son art et se consacrer à la peinture. Electre 2015

On peut dire de ces petits textes qu'ils annoncent le printemps, car ils furent rédigés au jour le jour par Sôseki entre le 1er janvier et le 12 mars 1909. Ils ont chacun une tonalité différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate, étrange, ou encore empreinte de nostalgie. Ce sont comme des fragments d'un journal intime qui donnent à voir le temps qui passe, la douceur d'un soir de neige ou la beauté des flammes.

Deux jeunes gens, un fils de bonne famille rempli d'assurance et un aspirant poète à la santé fragile, font la connaissance d'un professeur excentrique, chassé pour insoumission de tous ses postes et décidé à faire entendre sa voix à Tokyo. Electre 2015