Idar et Hicine (surnommé Cicine) se retrouvent orphelins et quittent leur village dévasté pour Marrakech. Ils habitent une maison de la médina avec d'autres personnes aux revenus modestes dont 2 étudiants d'une école coranique. Ces derniers s'emploient à convertir chacun des habitants de la maison. Seuls, Idar et son amie Léïla résistent.

A la veille de l'Aïd, Omar, guide de montagne en terre berbère et jusque-là sans histoires, est sollicité pour accompagner dans le Grand Sud marocain un groupe de touristes. A vrai dire, il aurait préféré échapper à cette mission. Au gré des événements, il est bientôt conduit de force par la police chez la femme du président des Etats-Unis.

«Je n'ai plus peur de rien, ni de Dieu ni du diable», fait dire Mohamed Nedali à l'un de ses personnages, un imam désabusé, revenu des illusions de sa religion. Cette imprécation blasphématoire sonne comme une mise en garde contre le fanatisme religieux qui met l'humanité en péril. Tizi Oundamme, paisible village berbère du Haut Atlas, voit sa quiétude et sa douceur de vivre brusquement secouées par le retour d'un de ses enfants, Omar, parti à la ville et revenu endoctriné par les frères en islam. Rapidement, les mentalités changent, les familles se déchirent, au point que certaines décident de quitter le village pour s'installer dans la vallée. Et lorsqu'un terrible tremblement de terre dévaste le village le 8 septembre 2023, elles seront les seules épargnées. À ceux qui veulent y voir un châtiment de Dieu, Mohamed Nedali prévient: tel Sisyphe, c'est l'insondable bêtise humaine qu'il nous faut combattre, jour après jour, et sans relâche. Une leçon tellurique. Mohamed Nedali est né en 1962 à Tahennaoute, Maroc, où il vit toujours. Il est l'auteur de plusieurs romans publiés chez le même éditeur, dont Triste ­jeunesse (prix de la Mamounia, 2012).

Mariés depuis peu, Driss et Souad filent le parfait amour. Tout bascule quand la jeune épouse se fait agresser par un policier ivre. Le couple porte plainte mais se heurte à la corruption du système de justice marocain. Déterminé à obtenir réparation, le mari s'entête dans les procès, jusqu'à en tomber malade et mourir. Une histoire vraie racontée sur le mode satirique. Electre 2014