Une nuit, Isaac, jeune photographe et locataire de la pension de Dona Rosa à Régua, est appelé d'urgence par une riche famille afin de faire le dernier portrait de leur fille Angélica, une jeune femme morte juste après son mariage. Dans la maison en deuil, Isaac découvre Angélica et reste sidéré par sa beauté. Lorsqu'il porte à son oeil l'objectif de son appareil photo, la jeune femme semble reprendre vie, pour lui seul. Isaac tombe instantanément amoureux d'elle. Dès lors, Angélica le hantera nuit et jour, jusqu'à l'épuisement.

Dans l'Espagne des conquistadores, Dona Prouhèze mariée à Don Pelage est incapable de résister à l'attraction que Rodrigue exerce sur elle. Avant de se rendre à leur premier rendez-vous, elle offre à la vierge son soulier de satin symbole de son acceptation du châtiment : devenir boiteuse si elle connaît l'amour adultère.

Entre bonne farce et extrême lucidité, voici le dernier film du nonagénaire portugais Manoel de Oliveira : quatre-vingt-quatorze ans au compteur, un film par an – La Lettre, Non ou la vaine gloire de commander, Voyage au bout du monde. Une petite merveille d'émotion, de burlesque et de limpidité, qui se veut également une sorte de documentaire sur un immense acteur au travail : Michel Piccoli, qui s'amuse tout autant qu'il émeut. Dans le rôle de ce vieux comédien qui reprend goût à la vie après avoir été frappé par un terrible drame familial, perdant épouse, fille et gendre dans un accident de voiture, il est lumineux, aérien, magique. Alors que ce pourrait être ennuyeux ou sec, c'est constamment émouvant, guilleret et juste. Dans un Paris aux allures de Luna Park, le comédien expérimente la futilité des choses de la vie et des gestes du quotidien. L'accompagnent également dans sa quête de l'originel John Malkovich et Catherine Deneuve. Ne vous fiez pas aux clichés qui traînent sur le cinéma d'Oliveira, souvent considéré comme désuet, un poil ennuyeux, parfois difficile. Là, non content de voir son meilleur film, vous en ressortirez ragaillardi, revigoré, heureux. --Sylvain Lefort

Cette oeuvre unique revient sur l'histoire coloniale du Portugal, du XVIIème siècle jusqu'à la Révolution des oeillets. "Non ou la vaine gloire de commander", raconte, sur fond de guerre coloniale et de Révolution des oeillets, cinq siècles d'histoire et de faits d'armes portugais en posant les questions de la vanité du pouvoir et de l'utilité de la guerre...

À Lisbonne, Macario tombe amoureux d'une jeune fille. Après de nombreuses péripéties : lutte contre son oncle qui s'oppose au mariage, exil provoqué par les problèmes d'argent, trahison d'un ami, il conquiert le droit de l'épouser. Mais durant les préparatifs du mariage, Macario découvre les étranges pratiques de sa future femme. C'est cette histoire, celle de ses chagrins, que Macario livre à une inconnue lors d'un nouveau voyage.

Libéré de prison, après avoir purgé une peine pour un crime qu il n a pas commis, Luciano trouve un emploi auprès d Alfreda. Il se lie d amitié avec une dame fortunée, qui vit dans une spacieuse demeure et apprécie le luxe, tout en exprimant le voeu de voir apparaître la Vierge Marie...

Dans cette série de chroniques de ses voyages, A.Varda filme la vie et l'art contemporain là où il se trouve (musées, expositions...)en donnant la paroles à des artistes comme P. Soulages, C. Boltanski....Des carnets de voyages dans lesquels A. Varda se livre entre 2 entretiens avant d'assembler, de façon originale, sa récolte d'images et d'impressions