Déesse de la sensualité, vénus grande ordonnatrice des plaisirs, se joue des personnages dopéra tels des pantins sur léchiquier du tendre. Marie perbost invoque avec gourmandise la déesse et les héroïnes de lopéra français du siècle de louis xv, pour incarner toutes les victimes des passions déchaînées par aphrodite. De la raillerie parodique de la folie de platée, de rameau, aux pages virtuoses de mondonville dans les fêtes de paphos, voici des chefs doeuvre et des découvertes ! tour à tour pastorale, piquante, tendre ou enflammée, la divine marie perbost embrase toutes les musiques de lamour sous louis xv, avec la complicité de gaétan jarry : florilège de badinage et damourettes, de grâces et de libertinage, voici les délires des sens émoustillés par eros et cupidon !.

Et si les fameuses Quattro Stagioni de Vivaldi, jouées à Paris en 1728, avaient été précédées par celles de Guido, violoniste star des orchestres parisiens de la maturité de Louis XIV ? Voici enfin réunies ces deux partitions : à la virtuosité bien connue de l'oeuvre de Vivaldi, d'un impact extraordinaire, les Saisons de Guido opposent un mélange de traits italiens et mille facettes dignes de la Cour de France, avec une fougue contagieuse! Mystérieux napolitain arrivé vers 1702 à Paris comme Maitre de Musique de Philippe d'Orléans, Guido est proche du financier Crozat, qui fait réaliser en 1716 à Watteau 4 tableaux sur le thème des Saisons : il les met en musique vers 1717 par ses Quattro Stagioni dell'anno. Alors, de Vivaldi ou Guido, qui aurait inspiré l'autre ?