Ce roman de 1912 raconte les bagarres des fidèles lieutenants du Grand Braque contre les troupes de l'Aztec des Gués, deux bandes de garçons issues de deux villages rivaux. Suivi d'une analyse de texte et du tableau La lutte d'Emile Friant.

Un classique de la littérature française adapté pour l'apprentissage du français langue étrangère avec le CD audio MP3. ©Electre 2016

Deux bandes d'enfants s'essayent à la bagarre en évitant que les boutons ne tombent, par peur de la répression parentale.

Ce roman de 1912 raconte les bagarres des fidèles lieutenants du Grand Braque contre les troupes de l'Aztec des Gués, deux bandes de garçons issues de deux villages rivaux... Un cahier iconographique permet de prolonger la lecture en partant sur les traces de Louis Pergaud et de lieux réels qui ont servi de cadre au roman.

Regroupés en deux bandes rivales, les enfants d'un village se livrent une guerre sans merci. Les prisonniers sont condamnés à perdre les boutons de leur pantalon. Un classique de la littérature française adapté pour l'apprentissage du français langue étrangère. ©Electre 2018

En août 1914, lorsqu'il est mobilisé, Louis Pergaud est un auteur reconnu. Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt en 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il entretient aussi depuis longtemps une abondante correspondance. Avec la mobilisation, les lettres sont désormais envoyées du front, des tranchées ou des postes de repos quelques kilomètres en arrière. Pergaud écrit beaucoup, tous les jours, à quelques amis et membres de sa famille mais surtout à Delphine, son épouse. Les mots qu'il lui adresse sont empreints d'une grande sensualité : le désir et le manque s'y lisent à chaque ligne. À celle qu'il appelle affectueusement ma petite gosse chérie, Pergaud raconte la réalité de cette guerre, dit crûment le froid, la faim, la vermine. Sans rien lui cacher des problèmes de la vie quotidienne, qu'il continue ainsi de partager avec elle par le pouvoir de l'écriture épistolaire, il veille cependant toujours à rassurer celle qui s'inquiète à l'arrière... La correspondance de Pergaud est un document historique et littéraire exceptionnel duquel émerge Delphine, figure lumineuse, belle et vaillante.

Les affrontements quotidiens entre les garçons de Longeverne et de ceux de Velrans dégénèrent en guerre ouverte. Comme trophée, les deux camps confisquent à leurs prisonniers leurs boutons de culottes, attirant sur ces derniers la vindicte de leurs parents. Aussi chaque belligérant se constitue-t-il un trésor de guerre, constitué de boutons, de fil et d'aiguilles.

En août 1914, lorsqu'il est mobilisé, Louis Pergaud est un auteur reconnu. Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt en 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il entretient aussi depuis longtemps une abondante correspondance. Avec la mobilisation, les lettres sont désormais envoyées du front, des tranchées ou des postes de repos quelques kilomètres en arrière. Pergaud écrit beaucoup, tous les jours, à quelques amis et membres de sa famille mais surtout à Delphine, son épouse. Les mots qu'il lui adresse sont empreints d'une grande sensualité:le désir et le manque s'y lisent à chaque ligne. À celle qu'il appelle affectueusement «ma petite gosse chérie», Pergaud raconte la réalité de cette guerre, dit crûment le froid, la faim, la vermine. Sans rien lui cacher des problèmes de la vie quotidienne, qu'il continue ainsi de partager avec elle par le pouvoir de l'écriture épistolaire, il veille cependant toujours à rassurer celle qui s'inquiète à l'arrière... La correspondance de Pergaud est un document historique et littéraire exceptionnel duquel émerge Delphine, figure lumineuse, belle et vaillante.