1964, avec Pour une poignée de dollars, Sergio Leone lance la vague du Western européen. Le succès est tel que plus de 700 films vont être produits, réalisés par Corbucci, Sollima, Valerii, Castellari... Afin de se démarquer des modèles classiques américains, les italiens puisent dans leur mythologie, dans l'héritage du baroque et de l'opéra. L'action est omniprésente, la violence visuelle, les personnages crasseux, la musique exemplaire... Première étude sérieuse en langue française vouée à la découverte d'un genre cinématographique alors vilipendé par la critique, « 20 Ans de Western Européen » n'avait, en son temps, intéressé aucun éditeur. Afin de conserver intact le caractère « vintage » de ce travail, rien n'a été modifié du caractère artisanal de la maquette et de la teneur du texte. Embelli par une impression professionnelle, « 20 ans de Western Européen » est donc aujourd'hui accessible à tous les fans du genre qui, on le sait, sont désormais légion.

On ne sait, en vérité que bien peu de choses du cinéma Fantastique italien, de ses origines à l'avènement de l'Âge d'Or qui nous préoccupe. Si on excepte les exploits des "hommes forts", héros légendaires du Péplum et autre super héros musclés (Maciste) qui sévirent avec abondance au temps du muet, il est très difficile de trouver trace du films relevant du genre gothico-horrifique...

Comme tous les pays européens, l'Espagne est une terre de légende. Dans les contrées les plus reculées, les superstitions, la sorcellerie blanche ou noire, les légendes jadis contées au coin du feu ont eu leur place, à l'égal de pays voisins comme la France ou l'Italie. Pourquoi alors, le fantastique a-t-il autant peiné à se frayer un chemin au sein des arts et de la culture, qu'il s'agisse de littérature ou d'expression cinématographique. (...)