Au début des années 1980, un instituteur de 25 ans, de retour d'Afrique, est nommé dans un village perdu du haut Languedoc, dans une vallée qui se meurt. Durant sept ans, il observe et fait le portrait de ses habitants : notables, hippies, familles vivant dans des hameaux isolés, gendarmes à la retraite, chanteur raté, vieillards, etc.

En 1980, le narrateur, un jeune instituteur, est engagé par une grande entreprise de travaux publics dans le cadre du service civil et envoyé à Tassiga, une ville de la brousse africaine. Etranger à ce monde d'expatriés, venus pour la plupart avec leurs familles, il se fait durant vingt mois le chroniqueur au regard acéré de cette communauté et le témoin de la transformation de la ville.

Entre 1906 et 1999, A. Piazza retrace l'histoire de sa famille à travers les destins de ses quatre tantes. Nées dans le premier quart du XXe siècle, elles incarnent la petite bourgeoisie provinciale française. Portraits de ces femmes à la fois excessives et redoutables.

En février 2007, l'auteur est parti au Japon en vue de visiter l'île de Shikoku. Il raconte ici son séjour qui a fait remonter des souvenirs plus anciens. Electre 2015

Au printemps 2010, après une chute accidentelle qui lui provoque un traumatisme crânien, la femme de l'auteur se retrouve plongée dans le coma pendant plusieurs semaines à l'hôpital de Tours. Electre 2015

Dans ces vingt-huit courts textes, Antoine Piazza, en arpenteur de la planète qu'il est, nous promène de l'ïle de la Réunion à la Norvège, via la Seine-et-Marne ou Chamrousse, à la découverte de personnages inconnus ou célèbres. Céline, Fernandel, Schubert, Laval, côtoient dans son univers un rebouteux du Tarn ou un cycliste centenaire. Pas de pittoresque, chez Piazza, mais toujours l'anecdote inattendue et savoureuse qu'il conte avec son écriture si précieuse. De petits délices de style que ces promenades dans l'espace et le temps.