Cet ouvrage présente les recherches de Pline l'Ancien sur la peinture à travers des questions comme les rapports de la forme et de la couleur, du portrait, de la genèse du tableau, de la ressemblance, du trait. Ce livre a fourni une vulgate aux peintres pendant des siècles.

Dans cet essai se rencontrent médecine, sciences naturelles et philosophie autour de la question de l'hermaphrodisme.

Une histoire de la mélancolie, mais aussi de la découverte de l'intériorité du corps et de son imaginaire. A partir de l'étude de textes antiques et modernes, démontre que la mélancolie, en révélant le malaise de l'être au monde, a poussé les philosophes à la recherche de la tranquillité pour tenter de construire une stratégie de vie, entre philosophie et médecine.

Y avait-il quelque affinité entre l'opiniâtre fidélité de Pénélope. la décision infanticide de Médée, l'exubérance criminelle de Clytemnestre ? Si l'on met à part la moralité, si l'on cherche l'origine, la force originelle de ces femmes qui ne cèdent jamais, ne peut-on pas percevoir quelque chose qui désigne chez les femmes un " vouloir " fondamental, venu des origines, d'avant même la décision ? Ce que l'historien et philologue Jackie Pigeaud (grand spécialiste de l'Antiquité) en revenant sur toutes les femmes de la poésie grecque qu'il a tant fréquentées - les bonnes comme Pénélope ou Alceste, les terribles comme Médée ou Clytemnestre - entend par " vouloir " n'est pas les caprices, non pas seulement la décision, mais la force de décider et la capacité de réaliser, d'aller jusqu'au bout. Le terme " vouloir " couvre quelque chose qui est de l'ordre de la force. Et surtout la femme aime aimer ; il y a en elle comme une gravité sourde, admirable ou redoutable. Elle veut aller jusqu'au bout pour le pire, pour le meilleur.

Le livre III du De finibus est un des plus élégants exposés de philosophie stoïcienne. Elle n'y est pas toute, évidemment. C'est Caton, le sage mort à Utique, qui est censé parler. Parler en stoïcien exige une réflexion sur le style, le style de la philosphie en général, et de la philosophie stoïcienne en particulier. On touche là au grand problème de Cicéron, qui est de donner la philosophie à Rome, en la faisant passer du grec au latin. Et ce que montre Caton, c'est comment le sage est à la fois né pour un épanouissement et révélé par une rupture qui le fait d'une essence spécifique. De la grâce d'être sage... (notice de la quatrième de couv.)