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2018
L’espèce humaine est extraordinairement fertile. Cela lui vient de ses lointains ancêtres Homo sapiens, qui supplantèrent grâce à cette qualité les autres hominidés et se répandirent sur toute la surface du globe. On aurait pu penser que cette aptitude naturelle suffirait aux sociétés modernes pour assurer leur expansion. Mais non : des politiques d’incitation ont souvent été mises en place. Faire des bébés est considéré comme un acte héroïque. Le rôle de Mère est le seul qui soit universellement reconnu aux femmes. L’infertilité, subie ou choisie, est traquée par la médecine et socialement fustigée. On aurait dès lors pu penser que ce natalisme forcené pousserait l’humanité à valoriser, voire à sacraliser la sexualité, outil de la reproduction, et à se passionner pour son mécanisme. Erreur grave. Aujourd’hui encore, le plaisir est très peu étudié par la science et seul le coït reproductif trouve grâce aux yeux des religions, réputées être la forme la plus aboutie de la « sagesse » des hommes. Alors, comment expliquer ces apparentes contradictions ? Du bon usage du sexe est une passionnante enquête qui mènera le lecteur sur la piste d’une véritable conspiration nataliste ! Celle-ci explique aussi bien la vague de répression contre la masturbation qui a marqué le XIXe siècle que l’omerta clitoridienne qui caractérise le début du XXe. Il justifie également l’homophobie virulente qui parcourt l’œuvre de Freud et l’invention par ce dernier d’un hypothétique plaisir vaginal supplantant à l’âge adulte celui, scientifiquement avéré, du fameux « bouton de rose ».
Détails
Editeur :
Importance matérielle :
1 vol. (124 p.) : ill. : 21 cm
9782845473270
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