Dans la vaste rétrospective "Portrait de Hong Kong", qui a lieu jusqu'au 7 juillet 2024 au Forum des images à Paris, trois films réalisés entre 1951 et 1960 ont permis de se faire une idée partielle des lacunes dans notre connaissance de cette cinématographie, tandis qu'une carte blanche au critique et programmateur Clarence Tsui mettait en lumière trois films distribués en 1984.

Située dans le département des Ardennes, la commune de Revin serait semblable à tant d'autres villes françaises s'il n'y avait ce glorieux passé industriel (Arthur-Martin, Faure) évoqué par ses habitants avec une certaine nostalgie, mais aussi une pointe de rage : qui l'a laissé se décomposer? Car aujourd'hui ce sont les usines abandonnées qui témoignent d'une délocalisation express, avec une population divisée par deux depuis les années 70.

Femmes et hommes endimanchés se tiennent loin de la caméra. Le friselis des frênes fait concurrence au son des voix : la discussion, en russe, porte sur celui que l'on définit alors comme un explorateur, Pierre Kropotkine (Alexeï Evstratov). On dit qu'il serait récemment devenu anarchiste au contact des ouvriers de l'horlogerie de Saint-Imier, en Suisse, épicentre dans les années 1870 d'un mouvement anarchiste en expansion. Sommaire. Forces tranquilles, la critique du film. Spectres de la technique, entretien avec Cyril Schaublin.