Tiré de la nouvelle de Stefan Zweig et adapté par Joseph Kessel, "Vertige d'un soir" est un film d'amour et de drame, où Gaby Morlay et Charles Vanel interprètent l'un de leurs plus grands rôles. Également intitulé "La Peur", il est prenant comme un piège qui se referme, beau comme la vie et saisissant comme la plus belle des histoires simples. Un chef d'oeuvre de sobriété et de tact. Comme si l'écriture de Zweig avait trouvé avec Victor Tourjansky son metteur en scène idéal.

Une jeune fille évadée de l'Assistance Publique arrive dans une maison de correction au bord de la révolte contre une directrice impitoyable et sadique (Suzy Prim). Une jeune éducatrice apporte un peu de réconfort et d'humanité à ces mineures en perdition... Une fois de plus, Julien Duvivier et Henri Jeanson prouvent leur virtuosité alliée à une grande sensibilité.

Vivant dans une pension délabrée que dirige le sordide Kostileff, Pépel est un voleur aimé par deux soeurs. Il y a tout d'abord Vassilissa, compagne du receleur et maîtresse de Pépel, ainsi que la belle Natacha, exploitée par cette dernière et Kostileff. Tandis qu'il cambriole une demeure, Pépel est surpris par le propriétaire des lieux, un baron ruiné avec qui il sympathise.

La voie ferrée qui traverse un territoire sous concession française au sud de la Chine, est attaquée par des pillards. Henri, un ingénieur français, part à la recherche de Wang, le chef des pirates, pour tenter de négocier avec lui et trouver une solution.