Drancy ne fut pas seulement, contrairement à une légende tenace, un camp de transit dans lequel séjournèrent plus ou moins longtemps des "déportables". L'auteur a eu accès, après des années de recherches, à des archives jusqu'alors inédites et il a recueilli les témoignages des survivants. Il ressort de son livre que Drancy fut bel et bien un camp de concentration.

Dès les premiers jours de la Grande Guerre, la censure est instaurée dans les écrits, les images et la musique. Sont traqués prioritairement les propos considérés comme défaitistes, les slogans et écrits divers appelant à la paix, dans le théâtre, le cinéma et la littérature. Panorama des différentes formes de censure et des domaines auxquels elle s'applique au cours de cette période.

Entre 1940 et 1944 plus de 200 000 personnes ont été déportées après leur arrestation par la police française. PRÉSENTATION DE L'OUVRAGE Ce livre montre, grâce à des témoignages et de nombreuses pièces d'archives, comment l'appareil policier français s'adapta aux nouvelles conditions dictées par l'Occupation et à la collaboration avec la Gestapo. Comment se comportèrent les policiers, à tous les stades de la hiérarchie durant ces quatre années terribles. Comment, la plupart des membres des forces de l'ordre allèrent, de leur propre chef, bien au-delà des ordres de Vichy, satisfaire les autorités d'Occupation. « Livrer aux nazis des Juifs immigrés, des communistes, des gaullistes ou des francs-maçons, ne leur semblait pas particulièrement délictueux. Ils contri-buaient simplement à “nettoyer” la France et se faisaient sans doute une haute idée de la qualité de leur intervention. » En septembre et octobre 1944, guère plus de 3 % de ces policiers seront momentané-ment écartés de la « Grande Maison ». La première édition de ce livre est parue en 1995.

Essai sur la persistance en France de clivages sociaux et sur les enjeux de la reconnaissance de chacun en tant qu'individu. Electre 2014

J. Vander Velpen dénonce l'émergence de l'extrême droite et décrit les ramifications de cette hydre noire en Europe sur la base des modifications idéologiques survenues depuis la chute du mur de Berlin en 1989.

Relate l'attitude de la police française pendant l'Occupation, qui espionna la population juive et prépara la rafle du 16 juillet 1942. Jeudi noir (paru en 1988) raconte l'enlèvement d'une de ces familles à Vincennes. M. Rajsfus fut libéré avec sa soeur, tandis que ses parents furent déportés à Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.

L'ordre peut être imposé sans que soit nécessaire l'instauration d'un Etat policier, lit-on dans la conclusion de ce livre intitulée Vers la société autoritaire. Lorsque la vue de l'uniforme des forces de l'ordre rassure les esprits faibles, la tentation de légitimer l'autoritarisme n'est pas éloignée. M. Rajsfus est notamment l'auteur de nombreux ouvrages sur la France pendant l'Occupation.

Enquête historique sur l'assassinat par la police de cinq travailleurs algériens et un militant cégétiste, place de la Nation, à Paris, le 14 juillet 1953, lors du défilé syndical qui se déroule comme habituellement. L'auteur dévoile cette page d'histoire méconnue et met en lumière les mécanisme du racisme systémique de la police. ©Electre 2021